Les états financiers pour l’exercice clos le 31 décembre 2010 démontrent que la Ville de Mirabel a réalisé pour cette période un excédent des revenus sur les dépenses de 1 953 441 $.
Revenus
Du point de vue des revenus enregistrés au cours de 2010, les états financiers indiquent que les taxes, toutes catégories confondues, ont rapporté quelque 39 562 231 $. Les paiements tenant lieu de taxes ont rapporté, quant à eux, 2 623 793 $.
Il convient de noter que d’autres types de revenus, comme les droits de mutations immobilières ainsi que les amendes et pénalités ont contribué à leur façon à la réalisation du surplus budgétaire. En effet, quelque 3 393 335 $ ont été perçus en matière de droits de mutations immobilières. Au chapitre des amendes et pénalités, notons aussi des revenus non négligeables de 2 679 162 $.
Comme l’indique M. Louis Prud’homme, directeur général, « l’excédent noté pour l’exercice 2010 s’explique, entre autres, par des revenus plus élevés que prévu notamment au chapitre des droits de mutations immobilières (1 043 000 $ de plus), des compensations gouvernementales pour la gestion des matières résiduelles (145 000 $ de plus), des subventions provenant de la taxe d’accise sur l’essence (116 000 $ de plus) et du fonds local réservé pour les carrières et sablières (112 000 $ de plus).
Dépenses
Au chapitre des principales dépenses encourues au cours de 2010, on note, entre autres, les suivantes : 5 721 161 $ reliés à l’administration générale ; 9 271 769 $ en matière de sécurité publique ; plus de 8 923 653 $ consacrés au transport.
D’autres types de dépenses, celles-là payées à même les revenus courants et les fonds réservés, viennent s’ajouter à la liste. C’est ainsi que 878 059 $ ont été consacrés à l’agrandissement de l’hôtel de ville ; plus de 319 355 $ investis dans l’acquisition d’un camion-citerne et d’un véhicule destinés à la sécurité incendie ; quelque 582 655 $ affectés à la construction de bordures et de trottoirs ; 279 563 $ consacrés à des travaux dans divers parcs ; près de 624 000 $ consacrés à l’aménagement de deux terrains de soccer.
Payées à même les règlements d’emprunt, celles-là, mentionnons les principales autres dépenses suivantes : la mise aux normes de l’aréna du complexe Jean-Laurin, au coût de 2 047, 928 $ ; quelque 3 240 630 $ consacrés à l’asphaltage de diverses rues ; l’élargissement de la rue Charles, entre la rue Brault et l’autoroute des Laurentides, au coût de 1 738 803 $ ; la construction d’un terrain de soccer-football synthétique, secteur du Domaine-Vert Nord, qui a nécessité des investissements de 2 343 239 $.
Taux de taxation
Du point de vue de la taxation, le rapport financier démontre que le taux global de taxation est de 0,9271 du 100 $ d’évaluation, pour 2010. Statistique éloquente s’il en est qui situe hors de tout doute Mirabel au rang des villes qui affichent un des plus bas taux de taxation de tout le Québec.
Finalement, mentionnons que les actifs à long terme à la valeur nette au 31 décembre 2010 sont de 249 203 416 $, comparativement à 228 693 677 $, l’année précédente. L’endettement net à long terme se chiffre, pour sa part, à 85 042 324 $ (52 793 010 $ assumés par l’ensemble de la Ville et 32 249 314 $ assumés par une taxe de secteur), soit 2 % de la richesse foncière uniformisée de la Ville qui est de 4 262 116 114 $