« Le gouvernement Harper doit mettre fin
à la discrimination chez Bell Helicopter »
- Mario Laframboise

« Le Bloc Québécois avait soulevé cette question en Chambre le 1er novembre dernier alors que des inquiétudes avaient été perçues chez CAE de Montréal concernant les dispositions de l'International Traffic in Arms Regulations. Le ministre MacKay avait répondu que le gouvernement avait entrepris des démarches afin de régler la situation. Le résultat, deux mois plus tard? 24 travailleurs canadiens sont mis à l'écart, cette fois chez Bell Helicopter », a souligné Mario Laframboise.
En vertu de l'International Traffic in Arms Regulations (ITAR), strictement appliqué par les États-Unis, tout citoyen canadien possédant aussi la nationalité d'un pays jugé « à risque » par le gouvernement américain est interdit de travailler, de quelque façon que ce soit, sur un projet destiné aux forces armées américaines. Bien que la législation canadienne interdise expressément la discrimination basée sur la nationalité des individus et, pis encore, le profilage racial, « l'à-plat-ventrisme du gouvernement conservateur devant le gouvernement américain est aberrant. Alors qu'il nous dit avoir entrepris des négociations pour que de telles situations ne se reproduisent plus, le Globe and Mail nous apprend que ces négociations, dans le but d'assouplir l'International Traffic in Arms Regulations, ne visent pas les employés du secteur privé. Même si une entente était paraphée, elle ne protègerait ni les employés de CAE ni ceux de Bell Helicopter », a conclu Mario Laframboise.