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« Si j’avais 52 infractions, pas certain que je conduirais encore ma voiture »

Vision Saint-Jérôme accueille favorablement le rapport du ministère des Affaires municipales. Le maire a beau minimiser ses impacts, il n’en demeure pas moins que cette enquête était sérieuse et surtout nécessaire. Il est cependant important de rappeler qu’il s’agit d’un rapport qui fait la lumière sur l’aspect administratif et non politique de la ville. Les enquêtes du Directeur général des élections du Québec et de l’Escouade Marteau vont venir clarifier plusieurs interrogations concernant les dirigeants politiques de la ville de Saint-Jérôme

Au total, le ministère dénombre 52 infractions sur 187 contrats vérifiés (soit 28% d’infractions hors la loi). Si le maire est satisfait avec une telle note, on doit avouer qu’il se contente de peu. Aussi, imaginez si le ministère s’était penché sur tous les contrats octroyés depuis la fondation de la nouvelle Ville il y a près de 10 ans. Les recherches faites par Vision Saint-Jérôme confirment que certains faits reprochés entre 2009 et 2010 ont aussi eu lieu dans le passé. Autre fait, Marc Gascon se compare avec d’autres villes ciblées par le ministère. Mais pourquoi le maire se compare-t-il seulement avec les villes ciblées par le ministère? Pourquoi ne se compare-t-il pas avec la grande majorité des villes de la province qui n’ont jamais fait l’objet d’enquête de la part du ministère?. Aussi, Vision Saint-Jérôme a comparé les récents rapports publiés par le ministère et nous constatons que Saint-Jérôme est l’une des villes les plus pointées du doigt.

Les fonctionnaires
Par ailleurs, Vision Saint-Jérôme salue et félicite le travail des fonctionnaires de la ville pour avoir rapidement apporté les correctifs nécessaires au bon fonctionnent de la ville. Les récents événements (épisode des résidences du maire et de Pierre Ratté, surplus budgétaire, aréna etc..) ont mal fait paraître la ville. Il est clair pour nous que des décisions politiques ont fait ombrage au travail des employés municipaux qui doivent s’adapter aux décisions des élus.

Les opportunistes
En terminant, difficile de ne pas commenter le travail des conseillers qu’on pourrait qualifier de «membres du Parti des opportunistes ». Il y a deux mois, ils marchaient à côté du maire. Lundi dernier, ils critiquaient son manque de transparence et aujourd’hui, ils dénoncent ceux qui dénigrent l’administration municipale depuis deux ans pour les décisions que mois après mois ils ont approuvées. Ils ne peuvent pas continuer à être à cheval sur la clôture.

Andrew Hattem
Chef de Vision Saint-Jérôme