Henri Prévost accompagné de Claude Cormier de l’Écho du Nord sont venus me rencontrer dernièrement afin d’écrire un article sur les changements que les résidents de la rue de la Chapelle vivaient face à l’arrivée des commerces qui s’installent le long de l’autoroute 15 Nord.
Henri a écrit deux articles concernant l’anéantissement du lieu d’origine des Laurentides, car c’est à cet endroit, sur le bord de la rivière du Nord que les premiers colons avaient construit le premier village où fut érigée en 1821 une chapelle. Si vous vous servez de Google Earth ou de GPS, vous remarquerez que l’endroit est bien indiqué sous le vocable La Chapelle.
La venue des commerces et la destruction de ce qui reste d’un village qui était aux yeux des Jérômiens le berceau de leur ville. Ce village était une source d’envie car ces lieux reflétaient une certaine beauté face à la maturité de la végétation du chemin du roi qui longeait la rivière et les servitudes bien organisées, tel qu’un aqueduc, le magasin général, une forge, une beurrerie, un hôtel, une boulangerie, une biscuiterie et l’école qui me sert présentement de domicile. La construction de l’autoroute et la 158, l’expropriation pour l’aéroport de Mirabel et la maudite mode de démolir tout ce qui était vieux des années 60 a réussi à tuer le charme du village de la chapelle.
Ce journaliste Henri Prévost, non carriéiste et récipiendaire de nombreux prix journalistiques a choisi de vivre dans ses lieux d'origine. Il est issu de la fameuse famille souche Prévost qui a marqué l’histoire de St-Jérôme. Il s’intéresse à ce qu’il intitule le berceau de St-Jérôme, c'est ainsi qu'il a pondu deux articles dans l’édition de l’Écho du Nord du 21 septembre.
Ses articles réaniment un espoir commun de ne pas détruire ce qui reste après un bombardement de modernisme du village de la Chapelle.
Je pense que Suzanne Marcotte de la Société d’Histoire de la Rivière du Nord, feu Réjean Paquin qui a sauvé la maison Charbonneau et mon cousin Mario Nadon qui m’a tout raconté sur ses recherches sur le Village de la Chapelle apprécient l’intervention actuelle d’Henri Prévost face à l’inquiétude de voir ces lieux disparaitre avant qu'ils ne soient engloutis de bitume afin de créer des stationnements.
Merci Henri
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PS : Nous nous rencontrons lors de certaines conférences de presse. Trouvant la situation de l'entrevue gènante j’ai accepté que Claude me photographie pendant de que mon fils Jean-Hugues nous captait en action. C’est la photo que vous voyez.Henri et Claude m'ont aussi avoué eux aussi qu'ils préféraient être derrière la caméra et non devant!