D’après un récent sondage, une femme sur cinq à qui l’on demande de choisir entre le sexe et Facebook, répond qu’elle préfère se passer de sexe.
Selon une étude récente, les femmes seraient nombreuses à préférer Facebook au sexe. En effet, la question était la suivante : si vous deviez vous passer pendant une semaine de sexe ou de Facebook, lequel décideriez vous de garder ? Pour une femme interrogée sur cinq, il serait plus dur de se passer de leur univers virtuel que des étreintes passionnelles de son amant.
Cette enquête met en exergue un phénomène social qui prend une certaine ampleur et que le site 7sur7, qui a relaté ces faits, n’a pas manqué de souligner. En effet, ces femmes n’ont pas hésité à souligner que le sexe n’était pas quelque chose de primordial pour elles. Cette liberté d’expression est sans doute liée à une évolution de notre société. Après la libération des années 60 et 70, mener une vie sexuelle épanouie était devenue une quasi obligation. Il ne s’agissait pas d’étaler ostensiblement ses ébats nocturnes, mais la pudibonderie n’était plus en vogue. Or depuis quelques temps, celles et ceux qui se désintéressent de la chose sexuelle osent passer outre la pression sociale et le dire à haute voix. C’est par exemple ce qu’a fait Sophie Fontanel dans l’Envie, un ouvrage autobiographique dans lequel elle décrit le désert sexuel qu’elle a traversé.
Mais les résultats de cette enquête peuvent aussi nous inviter à nous poser des questions à propos des distances que créent les univers virtuels entre les individus. Il est ainsi éloquent de constater que la plupart des femmes interrogées préfèrent rester connectées à un monde factice à un contact charnel et réel avec une personne bien physique.