M. Laframboise : partenariat technologique Canada

Envoyer Imprimer
« La mort de partenariat technologique Canada
confirme l'absence d'une politique fédérale de l'aéronautique »
-              Mario Laframboise
 
 – « La disparition de Partenariat technologique Canada (PTC) est catastrophique pour l'industrie aéronautique, une situation qui est d'autant plus dramatique qu'aucun programme similaire ne semble destiné à prendre la relève du PTC et que le gouvernement fédéral n'est toujours pas décidé à sortir de sa torpeur pour mettre enfin en place une politique de soutien à l'industrie aéronautique », a déclaré le porte-parole du Bloc Québécois aux Transports, Infrastructures et Collectivités et député d'Argenteuil—Papineau—Mirabel, Mario Laframboise, suite à une rencontre avec les représentants du syndicat des Travailleurs canadiens de l'automobile, le 23 janvier dernier à Montréal.
 
« Le site Internet du ministère de l'Industrie nous écrit noir sur blanc que le PTC n'accepte plus les nouvelles demandes depuis le 31 décembre dernier, ce qui rend plus que jamais urgent de mettre en place de nouvelles initiatives qui viennent stimuler le développement des différents secteurs de l'industrie aéronautique. Ces initiatives doivent s'appuyer sur une politique offrant un soutien stable et prévisible, comme le réclame l'industrie et comme l'a proposé le Bloc Québécois il y a déjà plus de deux ans », a lancé le député du Bloc Québécois.
 
« Avec quelque 40 000 travailleuses et travailleurs qui occupent des emplois de grande qualité dans le domaine de l'aéronautique dont plusieurs dans la région de Mirabel, le Québec se classe parmi les leaders mondiaux dans ce secteur industriel. L'industrie aéronautique génère par ailleurs 2,1 milliards $ de recettes fiscales par année à Ottawa. Il s'agit d'un secteur névralgique pour Argenteuil—-Papineau—Mirabel, pour le Québec, comme pour le Canada, mais sa croissance est freinée par l'absence d'une véritable politique de soutien du fédéral. Le gouvernement Harper doit appuyer l'industrie aéronautique au moyen d'une politique qui permettrait de dépasser les incitatifs qui sont actuellement offerts et d'être en mesure de faire concurrence à armes égales aux industries américaine et brésilienne », a souligné Mario Laframboise.
 
Le Bloc Québécois a présenté il y a déjà plus de deux ans une politique de l'aéronautique qui clarifierait les règles du jeu. Cette politique comprend la mise en place d'un programme de soutien stable et élevé pour la recherche et le développement (R&D), l'assurance d'un engagement ferme et prévisible pour le financement des ventes, notamment à l'exportation, ainsi que l'élaboration d'une politique de soutien adaptée aux besoins des PME de l'aéronautique.
 
« Cette politique proposée par le Bloc Québécois permettrait ainsi tout à la fois de stimuler les investissements dans la recherche et le développement, de financer les ventes à l'exportation et de soutenir la croissance des PME qui servent de fournisseurs aux géants de l'aéronautique », précise Mario Laframboise.
 
« Le dossier de l'aéronautique nous montre par ailleurs encore une fois la faiblesse de ce gouvernement lorsqu'il s'agit de mettre à profit les acquis que nous avons développés au Québec et la nécessité de mettre en place une politique d'achat local. Malgré notre expertise reconnue internationalement, les conservateurs de Stephen Harper ont été incapables jusqu'ici d'obtenir les retombées qui nous sont dues du récent contrat d'acquisition du ministère de la Défense auprès de la multinationale Boeing pour les appareils de type C-17 », a conclu Mario Laframboise.