Les organismes locaux de prévention et de sensibilisation craignent pour leur financement
À l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida, le député néodémocrate Pierre Dionne Labelle souligne les 30 ans d’efforts de la part de tous les intervenants, chercheurs et donateurs dévoués à la cause ainsi que le courage des personnes atteintes par cette maladie.
Célébré chaque année le 1er décembre, l’évènement vise à mieux faire connaître le VIH/sida, à promouvoir la prévention et les traitements ainsi qu’à lutter contre la discrimination envers les personnes atteintes. Cette date marque aussi le 25e anniversaire de la Société canadienne du sida, qui œuvre en collaboration avec divers organismes locaux afin de coordonner la lutte contre la maladie. « Il faut féliciter le travail des organismes locaux comme le Centre Sida Amitié (CSA) luttant contre le VIH/sida dans notre comté », déclare le député. Il note aussi que le CSA est le principal promoteur et organisateur du projet de Café de rue pour les sans-abri.
Bien que le sida demeure un fléau omniprésent et potentiellement mortel — le ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec estime à 700 le nombre de nouvelles infections par année — l’espérance de vie des personnes atteintes s’est grandement améliorée. «Les percées sont encourageantes. Il faut garder espoir », opine le député.
L’unique ressource en VIH/sida des Laurentides est dans l’incertitude relativement à une partie de son financement qui proviendrait éventuellement du gouvernement fédéral, soit le programme PACS. Une très courte lettre du gouvernement fédéral a été reçue par de nombreux organismes locaux à travers le Canada, promettant de nouvelles informations sur un éventuel appel de projets, un engagement flou et peu rassurant.
« Il faut financer adéquatement les organismes de prévention et de sensibilisation, stable et dont les mécanismes d’attribution ne génèrent pas un trop lourd fardeau administratif », opine Pierre Dionne Labelle.