«Certains élus pensent qu’ils gèrent de l’argent de Monopoly» Andrew Hattem, chef de Vision Saint-Jérôme
Les deux chevaux de bataille de Vision Saint-Jérôme demeurent la transparence et la saine gestion des finances publiques. Plus tôt cette semaine, nous avons fait la démonstration que la saine gestion des finances de la ville débutait par des petits gestes comme la réduction du conseil municipal de 14 à dix conseillers.
En comparant Saint-Jérôme à des villes de taille similaire, nous avons démontré que les Jérômiens seraient aussi bien servis en réduisant la taille du conseil. Je demande donc aux élus de prendre du temps pour réfléchir. Peut être que la somme de 200 000$ paraît banale sur moyen de dix ans. Mais en réduisant ici et là les dépenses, ces petits montants finissent par devenir de gros montant. Et c’est à partir de ce moment que ça touche directement les citoyens et leur compte de taxes. Je suis présent à la majorité des séances du conseil municipal depuis plus d’un an. J’avoue que certains élus pensent qu’ils gèrent de l’argent de Monopoly. À l’approche du budget 2012, il est temps de changer cette mentalité. Il est évident qu’on ne peut gérer une ville comme une entreprise, notamment en raison des services qui se doivent d’être offerts à la population. Par contre, il est important de se rappeler que la plus grande partie des revenus de la ville proviennent avant tout de la poche des citoyens.
Pas un village
J’aimerais répondre au maire qui affirme qu’en coupant dans le nombre d’élus, Saint-Jérôme reviendrait à une gestion de village. Pour nous, il n’est pas question de diminuer la valeur ou encore la grandeur de la ville de Saint-Jérôme. Par contre, il faut savoir se positionner. À voir le compte de taxes des contribuables grimper en moyenne de 31,4% (selon La press)entre 2006 et 2011 à Saint-Jérôme, je crois que les élus ont géré la ville comme une métropole avec certaines folies de grandeur qui font en sorte que Saint-Jérôme est la ville la plus endettée des 25 plus grandes villes du Québec. Je crois qu’il y a un juste milieu entre un village et une métropole et les élus devront en tenir compte lors du dépôt du prochain budget.