Le syndicat des policiers de la Ville de Sainte-Adèle avait prévu trois (3) rencontres de négociations soit les 6, 9 et 15 décembre. La ville a également offert l’ajout des 12 et 13 décembre afin de tenter de conclure une entente avant la période des fêtes.
Le 6 décembre, le syndicat des policiers a exposé ses demandes aux représentants de la ville. Ces demandes comportent entre-autres des augmentations de salaires de 4% par année, pour les années 2010, 2011 et 2012. De plus, le syndicat réclame des montants forfaitaires pour l’ensemble de ses membres à titre de compensation pour le transfert à la Sûreté du Québec, soit une somme globale de 5 400 000$.
Position de la ville
La ville s’est montrée sensible aux demandes du syndicat des policiers concernant l’octroi de la permanence aux policiers temporaires à la veille de leur transfert à la Sûreté du Québec. Toutefois, c’est en toute équité avec l’ensemble des employés municipaux que la ville a offert des augmentations de salaire de 2,5% pour l’année 2010 et 2,75% par année pour les années 2011 et 2012.
La ville demande aussi que le règlement de la convention collective règle définitivement tous les griefs en suspens.
On se souviendra qu’en juillet dernier, le Conseil municipal a tenu une séance extraordinaire afin de régler des griefs et d’octroyer la permanence ainsi que des promotions à des policiers de Sainte-Adèle.
Pour la ville, il est financièrement pas question de verser un montant forfaitaire de 5,4 millions au syndicat policier. Cette demande apparaît totalement irréaliste et irait à l’encontre d’une saine gestion des ressources des Adéloises et Adélois.
Commentant les demandes du syndicat, le Maire monsieur Réjean Charbonneau a déclaré :
« Nous avons toujours été sensible et préoccupé par la situation des temporaires dans le cadre du transfert à la Sûreté du Québec. Nous devons tenir compte de l’équité ce qui explique notre offre salariale pour les années 2010, 2011 et 2012. La loi de police prévoit les conditions de transfert d’un corps de police municipale vers la Sûreté. Il n’est pas question pour la ville que les économies que nous allons faire, soient transmises aux seuls membres de la Fraternité en cédant à des demandes extravagantes afin de combler les désavantages sur 10 ans pour le transfert à la Sûreté du Québec et les indemnités pour le rachat de leur fonds de pension. Ces économies appartiennent aux contribuables. »
Le syndicat des policiers démontre, une fois de plus, son intransigeance et son incapacité de faire tout compromis afin de favoriser une intégration harmonieuse. Le tout devrait se régler en arbitrage mais la ville demeure prête à toute reprise de dialogue.