« Les ministres fédéraux québécois
se mettent encore une fois à plat ventre
et ce sont les Québécois qui en pâtiront »
« Le premier ministre Stephen Harper a finalement levé le voile sur un malaise qui affecte gravement son parti. En déclarant que son gouvernement n'a aucunement l'intention d'intervenir dans la distribution régionale des contrats pour la construction des quatre avions cargo C-17, Stephen Harper a prouvé que ses ministres québécois n'ont aucun poids lorsqu'il est question de défendre les demandes légitimes du Québec », a déclaré le député d'ArgenteuilPapineauMirabel, Mario Laframboise.
Le Bloc Québécois a sérieusement déploré la position du premier ministre qui, derrière son refus d'intervenir, envoie ainsi un signal clair selon lequel son gouvernement continuera d'entretenir le régime des « deux poids, deux mesures » dépendant de ce que ce sont les intérêts du Québec ou de l'Ontario qui sont en jeu.
« Le gouvernement du Québec réclame des retombées correspondant à la part des activités de l'industrie aéronautique qui a lieu au Québec, c'est-à-dire environ 60 % de l'industrie aéronautique canadienne. Il s'agit d'une demande tout à fait raisonnable et légitime considérant qu'Ottawa a toujours protégé scrupuleusement les intérêts de l'Ontario dans le secteur automobile, où est concentrée la majeure partie de ses lucratifs emplois », a repris Mario Laframboise. Le député est directement concerné par ce dossier puisque plusieurs entreprises aéronautiques sont situées dans sa circonscription, plus particulièrement dans le secteur de Mirabel.
« Les conservateurs évoquent le principe du libre marché pour tenter de nous faire croire qu'ils agissent de bonne foi, mais ce principe du libre marché a été bafoué dès le moment où ils ont unilatéralement décidé d'octroyer le contrat à la société Boeing, sans appel d'offres. Depuis le début, le Bloc Québécois a dénoncé cette entente et il s'avère maintenant que nous avions bien raison de le faire. Les ministres fédéraux du Québec se sont encore une fois mis à plat ventre devant les caprices de leur chef et ce sont les Québécoises et les Québécois qui en pâtiront », a conclu le député Mario Laframboise.