La Maison Pause-Parent demande un traitement équitable!
Le député de Prévost, Gilles Robert, a rencontré Madame Manon Pérusse, directrice générale de la Maison Pause-Parent, à Saint-Jérôme. Madame Pérusse était venue remettre un mémoire ainsi qu’un exemplaire du texte d’une pétition qui sera déposée prochainement à l’Assemblée nationale.
En tant qu’organisme communautaire Famille, la Maison Pause-Parent vit d’énormes problèmes de financement. Alors que ces organismes rejoignent annuellement plus de 100 000 familles au Québec, ils sont largement sous-financés en comparaison avec les autres secteurs de l’action communautaire autonome. La Maison Pause-Parent dénonce le fait que les subventions reçues ne sont pas indexées au coût de la vie depuis 2004! « À cause de cette situation, nous devons fermer nos locaux pendant 11 semaines en été! » déplore la directrice de l’organisme. « Il est inacceptable que le gouvernement libéral n’en fasse pas plus pour les organismes communautaires Famille comme la Maison Pause-Parent qui côtoient jour après jour la pauvreté. Alors que ces organismes vivent déjà avec un financement précaire, rien n’est fait pour leur permettre de souffler un peu. Si on veut vraiment que le Québec soit un endroit privilégié pour élever une famille, il faut que le gouvernement agisse en conséquence! » a affirmé le député Robert, qui appuie la démarche de la Maison Pause-Parent et des organismes communautaires Famille.
À propos de la Maison Pause Parent
La Maison Pause-Parent offre des services à toutes les familles ayant des enfants de 0 à 12 ans. Ces services, dont la cuisine collective ou des ateliers de jeux avec les enfants par exemple, servent à briser l’isolation qui guette certaines familles et permettent aux parents qui se sentent seuls face à leurs inquiétudes et leurs préoccupations parentales d’acquérir ou consolider des connaissances sur leur rôle parental, la discipline familiale ou le développement de l’enfant, entre autres.