« Ce dossier comporte des conséquences graves, le gouvernement doit donc donner l’heure juste aux citoyens avant la campagne électorale »
-SYLVAIN PAGÉ
Selon le député de Labelle, dans l’important dossier de la réfection de la centrale nucléaire Gentilly-2, le gouvernement Charest a l’obligation morale de donner l’heure juste aux Québécois en cette période pré-électorale.
En effet, le ministre libéral de l’Environnement, Pierre Arcand, déclarait récemment que le Québec en a fini avec le nucléaire tandis que sa collègue, ministre responsable de la région de la Mauricie et donc directement concernée par l’avenir de cette infrastructure, laisse entendre que la centrale sera restaurée. « Les intérêts électoraux du gouvernement libéral semblent jeter malheureusement de la confusion dans la conduite d’un dossier particulièrement sensible pour notre avenir » de déplorer le député Pagé. Au Parti Québécois, la position est claire : devant les coûts élevés qu’entraîneraient la mise à niveau de Gentilly-2 et le risque que représente la filière nucléaire, le Québec ne doit pas poursuivre dans cette voie. De toute façon, ces installations devront tôt ou tard être déclassées. De plus, les milliards qui y seront engloutis seraient mieux investis dans le développement d’énergies renouvelables. Cet effort de développement devrait se faire essentiellement dans la région qui serait directement touchée advenant la fermeture des installations afin de compenser pour les emplois éventuellement perdus.
Selon Sylvain Pagé, à cause des déchets nucléaires, il s’agirait d’un cadeau empoisonné pour les générations futures, c’est qui tout le contraire des principes du développement durable. De plus, les coûts de disposition de ces résidus doivent être pris en compte dans l’évaluation des coûts de l’électricité qui pourrait être produite à Gentilly-2.
« Les libéraux et les caquistes ont donc l’obligation et la responsabilité d’adopter et de faire connaître, avant les élections, une position claire dans ce dossier qui comporte des conséquences graves tant pour nous que pour les prochaines générations » de conclure Sylvain Pagé.