Au total, 33 personnes ont accompagné le Club ornithologique des Hautes-Laurentides (COHL) et AGIR pour la Diable lors d’une balade en raquettes le samedi 25 février dernier. Intitulée « En hiver, que deviennent les lacs et leurs habitants ailés? », l’activité avait notamment pour but d’informer le public sur les activités hivernales des oiseaux et d’autres espèces fauniques. En raison de la forte popularité de l’évènement, deux départs ont été organisés cette année. Les randonneurs plus matinaux ont quitté le Petit Saint-Bernard vers 9h30 et ont parcouru un trajet d’environ trois kilomètres. Les autres participants sont partis à 13h30 et ont parcouru environ cinq kilomètres. Grâce à la générosité du Domaine Saint-Bernard et du Club de ski de fond Mont-Tremblant, les participants ont pu bénéficier de l’accès gratuit aux sentiers du Domaine.
« Les participants ont pu socialiser avec des mésanges à tête noire et des sitelles à poitrine rousse », dit Michel Renaud, président du COHL. « L’observation des oiseaux est un plus grand défi en hiver puisque, sur plus de 200 espèces présentes en été, il n’en reste que 34 pendant la saison hivernale! Néanmoins, les randonneurs ont observé deux tarins des pins et plusieurs nids de hérons sur le lac du même nom. »« La bordée de neige des derniers jours a rendu le paysage spectaculaire, au grand plaisir des randonneurs! », se réjouit Catherine Ferland Blanchet, directrice d’AGIR pour la Diable. L’activité s’est terminée vers 16h30, et l’auditoire semblait plus que satisfait.
« Les activités plein-air que nous organisons, comme la descente annuelle en canot, attirent de plus en plus de gens. Nous répéterons certainement l’expérience l’hiver prochain. Nous souhaitons d’ailleurs intégrer une activité plein-air pour chaque saison. » Ces activités permettent en effet de renforcer le sentiment d’appartenance du public au bassin versant de la rivière du Diable, à ses écosystèmes et à ses habitants fauniques. Ce faisant, il facilite le travail de sensibilisation pour la protection de l’eau. « C’est toujours plus motivant de protéger un lac ou une rivière que l’on connaît! », constate Catherine Ferland Blanchet. « En ce sens, la collaboration avec d’autres groupes est essentielle. Je tiens d’ailleurs à remercier le Club ornithologique des Hautes-Laurentides pour son aide, indispensable à la tenue de cette activité. »