Les députés péquistes des Laurentides soutiennent les étudiants du Cégep de St-Jérôme
Les députés péquistes Nicolas Marceau, (Rousseau), Gilles Robert (Prévost), Denise Beaudoin (Mirabel) et Claude Cousineau (Bertrand), envoient un message de soutien aux étudiants du Cégep de St-Jérôme dans leur mobilisation : « L’accessibilité aux études supérieures est gage d’épanouissement pour notre jeunesse et de prospérité pour notre région. Oui à l’accès! Non à la hausse! »
Le gouvernement québécois prévoit hausser d’ici cinq ans les frais de scolarité de 1625 dollars, soit une augmentation de 75 %, ce qui porterait la facture à 3800 dollars annuellement, sans compter les frais afférents. Les députés du Parti Québécois sont contre cette hausse. « En plus de réduire l’accessibilité partout au Québec, cette hausse est doublement pernicieuse dans les Laurentides. Déjà que notre taux de diplomation n’est pas l’un des plus élevés au Québec, dû notamment à un contexte socio-économique difficile et à un éloignement des centres universitaires, elle découragera certainement de nombreux étudiants d’ici en plus d’imposer un fardeau aux parents de la classe moyenne. Nous avons une obligation comme société d’offrir la meilleure accessibilité possible, non pas des moyens de dissuasion », affirment les députés.
La position du Parti Québécois
« Au Parti Québécois, nous proposons une véritable vision d’avenir, responsable et juste. Nous ne demanderons pas à la génération actuelle d’assumer à elle seule les choix des quarante dernières années, en plus de réduire ses chances de réussir », soutiennent les députés Marceau, Robert, Beaudoin et Cousineau.
Tout en réinvestissant dans l’enseignement supérieur, un gouvernement du Parti Québécois rétablira les frais de scolarité à leur niveau de 2012 jusqu’à la tenue d’un sommet sur l’enseignement supérieur qui réunira tous les acteurs concernés (étudiants, gestionnaires, entrepreneurs, etc.). Il s’engagera aussi à mettre de l’avant une loi-cadre qui régira les frais de scolarité et les autres frais afférents, qui préservera l’accessibilité économique et l’accessibilité régionale, qui respectera la capacité de payer des étudiants et qui visera à diminuer l’endettement étudiant.