Le mardi 6 février

Envoyer Imprimer
 
Ce mardi 6 février- à
Lyse Gignac,
Luc Paquin,
Bernard Brunet,
Sara-Maude Gosselin (PS),  
Marie-Rose «Marlo» Brière et
Sylvain Fontaine.
 
Je pensais que je connaissais bien mon alphabet... Eh ben!
Georges Clemenceau
 « Les miroirs feraient bien de réfléchir avant de renvoyer
les images ».

« La vérité est une ligne tracée entre les erreurs ».
Franz Anton Mesmer, médecin allemand (1734 -1815)
Ayant reçu une éducation solide et variée, Franz Anton Mesmer se destine tout naturellement à la discipline qui attise le plus sa curiosité : il devient médecin à l'âge de 32 ans. Sa thèse est l'occasion pour lui d'étudier l'influence des corps célestes sur la santé humaine, et il poursuivra toute sa vie des recherches sur les propriétés curatives de la gravité et du magnétisme sur l'organisme. A quarante ans en effet, il se penche sur les aimants et sur le 'magnétisme animal' , guérit sa patiente Maria Theresa Paradis et exporte ses théories à l'étranger. Il se rend à Paris, où il devient célèbre.

Incroyable mais vrai!
 Un avocat de la ville de Charlotte (Caroline du Nord) avait acheté une boîte de 24 cigares très rares et très chers. Il les a ensuite assurés contre le feu entre autres. Dans le mois qui suivit, ayant consommé son entière réserve de cigares et n'ayant pas encore effectué le premier paiement de sa police d'assu-rance, l'avocat envoya une réclamation à sa compagnie d'assurance.
 Dans sa réclamation, l'avocat indiqua que les cigares avaient été perdus "dans une série de petits incendies".
 La compagnie d'assurance refusa de payer en citant la raison évidente :
« que l'homme avait consommé les cigares de façon normale ».
 
L'avocat intenta une poursuite... ET LA GAGNA!
En délivrant son verdict le juge fut d'accord avec la compagnie d'assurance que la réclamation était de nature tout à fait frivole. Le juge indiqua cependant que l'avocat détenait une police de la compagnie qui garantissait que les cigares étaient assurés et que ces derniers étaient absolument protégés contre le feu sans définir ce qui  constituait un  incendie "acceptable".
Le juge déclara donc la compagnie dans l'obligation  de rembourser l'avocat.
 Au lieu d'avoir à endurer des procédures d'appel longues et coûteuses,  la compagnie d'assurance accepta le jugement et paya donc 15 000 dollars à l'avocat pour sa perte de ses précieux cigares dû aux regrettables "incendies".
 
 Et maintenant pour la meilleure partie
 Une fois que l'avocat eut encaissé le chèque, la compagnie d'assurance le fit arrêter sous 24 chefs d'accusation d'INCENDIES CRIMINELS!!!
Avec sa propre réclamation d'assurance ainsi que son témoignage du procès utilisés contre lui, l'avocat fut accusé d'avoir volontairement incendié une propriété assurée afin de toucher le montant des assurances.
Il fut condamné à 24 mois de prison ainsi qu'à une amende de 24 000 dollars.
C'est une histoire vraie qui mérita la première place aux derniers Criminal Lawyers Award Contest.
Enfant prodige
Un violoniste de dix ans éblouit le public parisien par son interprétation de la 'Symphonie espagnole' d'Edouard Lalo le 6 février 1927. Yehudi Menuhin, né à New York de parents juifs russes, n'en est déjà plus à son coup d'essai ; il a donné son premier concert public à sept ans.
 
Avait-on le droit de «mal penser» il y a 62 ans?
Le 6 février 1945 L'écrivain Robert Brasillach est exécuté au fort de Montrouge pour collaboration avec le régime nazi. Sa grâce a été sollicitée par une grande partie de l'intelligentsia. De Gaulle la refuse. Nul ne conteste ses écrits antisémites, ses appels à la collaboration. Mais ne faut-il pas distinguer "le dire" et "l'agir" ? Est-on coupable de "mal penser" ? C'est cette question d'une "exception intellectuelle" qui mobilise les penseurs français sur l'affaire Brasillach.
 
Avant Polytechnique et Dawson
Le 6 février 1973, 18 enfants et 2 adultes périssent carbonisés dans l'incendie du collège E. Pailleron à Paris. Le coupable est un garçon de 14 ans désireux de se venger de brimades. L'ampleur de la catastrophe met en lumière le non-respect des normes de sécurité au sein du collège, et l'utilisation de matériaux inflammables lors de sa construction (réalisée en un temps record trois années auparavant). Que faire des centaines de collèges construits sur ce modèle ? Détruire et reconstruire, mais en attendant ?