Geoff Molson veut faire une cure électrochoc dans la structure du CH. Son but est de francophoniser le Club du Canadien et de redonner une appartenance aux amateurs du club qui commencent à bouder l’équipe.
La relève existe bien dans les arénas du Québec lorsque l’on observe nos jeunes accompagnés de leurs parents pratiquer leur sport national dès l’âge de 4 ans tout en étant guidé par des bénévoles pour permettre à ces enfants de s’amuser tout en apprenant les rudiments de ce sport qui a tant fait la fierté du peuple québécois.
Je suis issu d’une famille qui pratiquait ce sport avec passion, je fais référence à mon père et mes oncles tel que feu mon oncle Jean-Paul. Mes cousins jouent encore dans la ligue du moyen âge tandis que les plus vieux patinent encore régulièrement.
Je me réjouis de voir mon petit fils de 5 ans accompagné de son père se rendre toutes les semaines tôt les samedis et parfois en semaine exercer un sport qui les rapproche.
Mme Bou et moi-même allont parfois les voir en action tout en rejoignant ainsi notre fille, petite fille et d’autres parents venus encourager des enfants qui s’amusent tout en apprenant à fraterniser dans une compétition saine. La passion du hockey est très présente et réunie encore les familles! Ce sport est l’identité de notre nation francophone et je salue la volonté de Geoff Molson de vouloir ramener notre sport national dans le cœur des Québécois.
Je me souviens avant l’arrivée des arénas, il y a 50 ans, dans nos municipalités tous les efforts des bénévoles pour donner aux jeunes la chance de pouvoir jouer au hockey pendant que Maurice Richard nous faisait honneur au forum. N’ayant pas une bonne vision, je n’avais pas le talent du hockeyeur mais j’allais rejoindre le frère Jean-Jacques dès le premier gel de novembre pour arroser à 4 heures du matin la patinoire installée derrière l’école de mon enfance!