Laframboise : Éducation Post secondaire

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Financement de l'éducation postsecondaire
 
Le gouvernement Harper doit réinvestir
1,2 milliard $ dans l'éducation post secondaire
au Québec
 
– « Le gouvernement Harper, qui nage dans les surplus, doit s'engager dès le dépôt de son prochain budget à rétablir, à terme, le financement en éducation postsecondaire au niveau de 1994, soit un réinvestissement de 5,1 milliards $. Et la part du Québec s'élève à 1,2 milliard $ », a déclaré le député d'Argenteuil—Papineau—Mirabel, Mario Laframboise.
 
Le Bloc Québécois a joint sa voix à celle de la Fédération canadienne des étudiantes et étudiants lors d'une manifestation sur la colline du Parlement à Ottawa et à la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ) qui manifestait pour les mêmes revendications à Montréal. À cette occasion, les organisations étudiantes réclamaient du gouvernement fédéral un rétablissement du financement des institutions postsecondaires. Le Bloc Québécois somme Ottawa de remettre sa part à Québec, qui s'élève à 1,2 milliard $. « Dans le dossier du financement de l'éducation postsecondaire, tous les intervenants s'entendent pour dire que les transferts fédéraux doivent être rétablis au niveau où ils étaient en 1994, indexés au coût de la vie », soutient Mario Laframboise.
 
« Pour le Bloc Québécois comme pour la FEUQ, la solution passe par un règlement complet du déséquilibre fiscal pour que Québec ait enfin les moyens de financer correctement l'éducation postsecondaire, un champ de compétence dans lequel le gouvernement fédéral n'a rien à faire », a ajouté le député d'Argenteuil—Papineau—Mirabel.
 
« Ces 1,2 milliard de dollars, somme dont le Québec a urgemment besoin, doivent être réinvestis au plus tôt. Ce montant s'inscrit dans le règlement du déséquilibre fiscal, qui ne sera véritablement réglé que par un transfert de points d'impôts assurant au Québec une source de financement permanente. Ainsi, le gouvernement du Québec ne sera plus vulnérable aux compressions unilatérales d'Ottawa et aura les leviers pour financer les domaines qui, comme l'éducation, sont dans ses champs de compétences. Le gouvernement québécois pourra alors investir en fonction des priorités des Québécoises et des Québécois », a conclu Mario Laframboise.