Le député fédéral Pierre Dionne Labelle déplore que les dirigeants de l’entreprise d’armoires de cuisine Luxorama aient surpris leurs 200 employé-e-s avec une mise à pied massive.
Aussitôt après avoir appris la nouvelle, le député a rencontré les employé-e-s qui manifestaient leur mécontentement aux portes de la fabrique. «Ça fait très longtemps qu’on n’avait pas assisté à une fermeture aussi sauvage à Saint-Jérôme. Il semble qu’aucune règle n’ait été respectée», a déploré le député.
Selon les témoignages des employé-e-s, aucun avis de licenciement collectif n’a été émis. Toutes et tous se demandent pourquoi l’usine a été fermée subitement. Les employé-e-s ont peur de perdre notamment leur paie de vacances et sont maintenu-e-s dans l’ignorance face à l’avenir
L’ancien propriétaire Serge Chartrand, aidé de l’ingénieur Mario Desmarais, tenterait de trouver une solution pour que l’entreprise redémarre avant décembre. D’après le député néo-démocrate, « On a tellement perdu d’emplois manufacturiers au Québec depuis la crise financière de 2008, quand on a de bons emplois, il faut travailler pour les conserver. C’est une priorité. On ne peut pas se permettre de perdre 200 emplois ».
En attendant un dénouement satisfaisant, l’élu fédéral recommande que chaque employé-e dépose sans attendre une demande à l’Assurance-Emploi, même s’ils n’ont pas encore reçu leur cessation d'emploi qui formaliserait leur mise à pied. Le député a d’ailleurs offert les services de son bureau pour accélérer les démarches.
« Luxor, c’est tissé serré. Il y a 16 couples qui y travaillent. C’est une situation extrêmement insécurisante à l’approche du Temps des Fêtes. Les ouvriers et ouvrières doivent être vigilant-e-s à défendre leurs droits et nous les accompagnerons dans leur demande. Il faut être positif pour une relance possible de l’entreprise jérômienne », est d’avis le député du comté Pierre Dionne Labelle.