Une année plus tard |
Lettre du lecteur |
Lundi, 30 Mars 2009 |
Il y a un an déjà, un certain 30 mars 2008, se tenait une investiture dans la circonscription de Prévost afin de déterminer l’identité du prochain candidat du Parti Québécois. Cette investiture était très contestée puisque cinq candidats briguaient les suffrages et il aura fallu trois tours de scrutin pour déterminer un gagnant en l’occurrence l’auteur de ces lignes. Une année plus tard, en profitant du recul, je trouve important de revenir sur cet événement pour vous livrer quelques commentaires. Je suis heureux d’abord de constater que le choix des militants de Prévost n’a pas donné lieu à des lendemains baignés par l’amertume et les déchirements sur la place publique. L’enthousiasme de certains militants a pu être freiné, il y a eu de la déception chez certains d’entre eux, mais cela est tout à fait normal et humain lorsque cinq candidats veulent servir la cause d’un parti politique et qu’un seul gagnant ressort en bout de course. Pour ma part, j’ai voulu faire de la politique à ma façon en me présentant comme un rassembleur. Deux de mes adversaires m’ont appuyé au fil de cette investiture parmi les plus courues de l’histoire du Parti québécois de Prévost. Par la suite, une campagne électorale s’est rapidement pointé le bout du nez et les compétiteurs d’hier sont devenus les alliés d’aujourd’hui. Après une campagne électorale où tous les groupes d’âge et toutes les couches de la société ont été mis à contribution, nous avons finalement remporté une belle victoire le 8 décembre dernier. Bien malin qui aurait pu prédire qu’un scrutin aurait lieu en décembre à peine 9 mois après cette fameuse investiture. Le 30 mars 2008, la démocratie a fait un pas en avant car tout s’est déroulé dans le respect. Un an plus tard, notre parti politique a repris beaucoup de vigueur et la relève frappe à la porte. Cela me réjouit car je sens ce renouveau sur le terrain. Permettez-moi finalement de saluer Joël Bouchard, Lyne Chaloux, Mario Fauteux et Rhéal Fortin, les quatre autres candidats à l’investiture péquiste avec qui je partage ce goût d’un Québec apte à voler de ses propres ailes.
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