D’entrée de jeu, le maire Claude Carignan a exposé ainsi les étapes ayant déjà été réalisées. «L’étape initiale remonte à la campagne électorale, où nous avons annoncé clairement à la population notre ferme intention d’adopter une politique intégrée de sécurité urbaine. Cette politique campera notre vision et notre volonté de faire de Saint-Eustache une ville sûre, paisible, au sein de laquelle chaque citoyen puisse se sentir vraiment en sécurité », a-t-il dit. Cette première étape franchie, les élus ont par la suite confié à un consultant, spécialement embauché à cette fin, le mandat de coordonner la préparation de cette politique intégrée de sécurité urbaine et de mettre en place dans les meilleurs délais, les conditions favorables à sa production, le tout, sous la supervision du Comité de sécurité publique.

Une série de consultations publiques

 Le président du Comité de sécurité publique, le conseiller Sylvain Mallette, a, pour sa part, précisé les étapes à venir. « La toute première chose à faire dans le cadre d’une politique de sécurité urbaine est de tracer le portrait de la sécurité à Saint-Eustache. Pour ce faire, les mieux placés sont très certainement les citoyens eux-mêmes. Afin de recueillir leurs commentaires et suggestions, au courant du mois d’octobre et au début du mois de novembre, nous tiendrons quatre soirées de consultation publiques. Celles-ci se feront sur la base de regroupements naturels de quartiers, afin de favoriser des échanges de visions qui collent aux mêmes réalités. Nous invitons d’ailleurs fortement la population à se prévaloir de ces forums uniques de prise de parole. Comme la sécurité est l’affaire de tous, il est essentiel que la population soit mise à contribution dans l’élaboration du diagnostic, qui sera le fondement de notre politique et du plan d’action qui en découlera », a ajouté le conseiller Mallette.

Questionnaire en ligne

 En marge de ces consultations populaires, les citoyens seront également invités à compléter, dès le 23 octobre 2006, un questionnaire en ligne, qui sera accessible par le biais du site Internet de la Ville, au www.ville.saint-eustache.qc.ca. Selon les responsables, la marche à suivre est simple et devrait permettre aux internautes de naviguer aisément à l’intérieur du questionnaire. Pour le conseiller, cette nouvelle manière de faire répond aux impératifs de temps auxquels les gens sont confrontés de nos jours. Il va de soi que la Ville a également prévu l’impression de copies du questionnaire à l’intention des citoyens qui n’ont pas accès à Internet. Celles-ci seront disponibles dans plusieurs points de chute de la Ville : Au comptoir d’accueil de la Mairie, à la bibliothèque municipale Guy-Bélisle, aux biblio-poches Grande-Côte et Rivière-Nord, à la Maison du citoyen, au Service des travaux publics, de même qu’à la piscine municipale et au Complexe Walter-Buswell.

Sondage d’opinion

 En marge des consultations publiques et virtuelle, les élus Eustachois ont également prévu la tenue, cet automne, d’un sondage d’opinion mené par une firme professionnelle. «Encore une fois, Saint-Eustache fait preuve d’innovation, puisqu’il s’agit-là du premier sondage formel jamais mené sur cette question au Québec », mentionne Sylvain Mallette . L’objectif de ce sondage, explique-t-il, est de vérifier le sentiment de sécurité de la population et d’identifier les secteurs d’activités qui sont le plus souvent sources de préoccupation en matière de sécurité pour les Eustachois.

Consultation des organismes

En terminant, le maire a précisé l’échéancier de travail de l’ensemble des phases de réalisation de la nouvelle politique intégrée de sécurité urbaine. « Puisque nous comptons adopter cette politique en septembre 2007, un avant-projet sera donc réalisé au cours de l’hiver prochain, pour être validé ensuite par les nombreux partenaires associés à la démarche. Nous peaufinerons ce projet de politique au printemps et rédigerons à ce moment le plan d’action devant y être associé ». Pour lui, cette dernière étape est en effet aussi importante que la rédaction de la politique comme telle. « Il est hors de question d’adopter une politique sans y associer des actions concrètes et immédiates. Mon vœu, ainsi que celui de mes collègues du conseil, est d’adopter la politique en septembre 2007 et de la rendre immédiatement opérationnelle», de conclure Claude Carignan.