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3 janvier 2008
Pause Café
Écrit par Gilles Bouvrette   
Mercredi, 02 Janvier 2008
 
La pelle de mon père

Cette 3e tempête a réveillé une image de ma mémoire infantile. Je devais avoir 4-5 ans, (1955-56) lorsque nous habitions le second étage d'un duplex.  À l'entrée, sur la galerie adossée au mur, été comme hiver, régnait la pelle en bois de mon père.

J'aimais cette pelle, son odeur, sa texture, mais pas son poids!

Un peu plus tard celle-ci fut remisée au plafond du sous-sol au tout  nouveau bungalow familial.

Une pelle salvatrice
C'est lors d'une tempête virulente, fin février 1960, que cette pelle reprit du service. (car la nouvelle pelle était bien sûr enfouie à l'extérieur)  La pelle en bois de mon père me fut bien utile pour creuser le tunnel qui m'a servi à sortir de la maison afin d'accueillir le retour de mon père qui travaillait sur les chiffres à la Rolland. Ma mère, mes 3 soeurs et moi-même, étions emprisonnés sous les 10 pieds de neige qui avaient obstrués les portes de la maison.
Mon père à son retour du travail, ne m'avait pas félicité du geste courageux du scout que j'ètais, mais il s'était plutôt inquiété de l'état de son auto remisée pour l'hiver.  "Ben non Pa, je n''ai pas égratigné la Ford, pas avec ta pelle en bois"   J'étais si fier de moi!  Et la neige a fondu depuis ce temps et je n'ai plus revu cette pelle.
 
Pourtant, j'entends encore mon père raconter cette vieille blague:
 " Maman maman, tout le monde me dit que j'ai une grande bouche! "  " Ben non, ben non, mon petit, écoutes-les pas, prend ta pelle, pis manges ta soupe" 
  

En résumé

Tout ça pour vous dire, que de la manière dont la saison s'amorce, il y a de fichues  bonnes chances qu'on parle longtemps de l'hiver 2007-08. Gardez vous une pelle à l'intérieur au cas que ...  au moins un prototype en plastique!
PS J'ai constaté dernièrement, que l'on vendait le sosie de la pelle en bois à mon père à plus de 500$ l'unité chez les antiquaires. Personnellement, moi je trouve ça trop cher pour manger de la soupe ...
Ce sont trois petits morceaux de viande qui dorment dans un frigo.
A son réveil, l'un d'entre eux se retrouve seul au milieu de l'assiette. Alors, il se met à chercher les autres partout, derrière la salade, le lait, les oeufs... en vain. Il retourne dans son assiette et commence à pleurer. C'est alors que les autres petits morceaux de viande arrivent.
- Mais où étiez-vous ? Je vous ai cherché partout, je croyais qu'on vous avais mangé ! ! !
- Ben non, on "Steack Haché" ! ! !
Un clown chez le médecin :
- Docteur, je me sens drôle...
 
 

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