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Lorsque je vois mes petits-enfants et que j’observe dans leurs yeux une petite flamme s’allumer lorsqu’ils découvrent quelque chose de nouveau à explorer la vie, cela me donne le goût de vivre.

Je me souviens de mon fils Thomas, lorsqu’il était âgé à peine de 2 ans prendre confiance en lui en essayant de descendre les escaliers debout sans aide. Mais j’ai du le rattraper pour lui éviter une mauvaise chute, je n’oublierai  jamais son sourire qui témoignait sa joie d’explorer.

Ce que je vois surtout dans l’apprentissage de la vie c’est qu’on commence vraiment à comprendre comment vivre lorsque nous arrivons à l’automne de notre vie.
Bientôt l’automne et je ne réussis pas à accepter notre climat et le manque de luminosité que nous vivons et surtout le changement d’heure imposé, j’ai l’impression de ne plus rien explorer!

J’avais rêvé d’un été merveilleux et je n’ai rien vu, sinon les dates qui défilaient pour allimenter les informations du journal. Je commence à perdre l’étincelle qui m’animait à gérer tant de projets.. Mon corps me signale que je ne suis pas un adepte pour courir le marathon et je suis allergique  aux médecins qui n’ont jamais réussi à me guérir. Notre chère Huguette partira bientôt pour la Floride, je me demande si  je ne devrais pas me cacher dans ses bagages pour fuir l’hiver?

J’aimerais réussir à rêver tel un enfant comme avant et redevenir naïf!