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La marmotte de la Quinze Nord dort encore
Pause Café
Écrit par Gilles Bouvrette   
Jeudi, 02 Février 2012

altJ’ai vraiment tout fait pour la réveiller elle ne voulait vraiment pas sortir de son antre.

Faut dire que nous la voyons trop souvent en été en train de dévorer la laitue de Mme Bou et je pense qu'elle me craint à cause de mon bâton de baseball, moi qui veut seulement jouer avec elle.

Le 2 février est vraiment la journée où j’aimerais vraiment la voir apparaitre, mais elle se terre toujours dans sa tanière sur le bord de la rivière du Nord. De toute manière elle n'aurait pas vu son ombre ce matin et je me réconforte en sachant que dans les laurentides l'hiver se terminera au mois de mai à cause du Mont-Sauveur qui étire la saison et l'arrivée de notre Huguette la floridienne en avril. 

Les autres marmottes telles que Fred de Val d’ Espoir en Gaspésie a vu son ombre (hiver sera long en Gaspésie, c'est pas nouveau) ainsi que Phil dans l'État américain de la Pennsylvanie! Tandis que Sam en Nouvelle-Écosse (tempête de neige) et Willie en Ontario nous annoncent que le printemps est à nos portes cette année.

Les origines

La tradition du jour de la marmotte s'inspire de la Chandeleur, une fête religieuse chrétienne également célébrée le 2 février. Selon la coutume, une Chandeleur ensoleillée annonce encore six semaines d’hiver et une journée grise signifie un printemps hâtif.

Mais l'idée de se fier au comportement d'un animal pour prédire l'arrivée du printemps se rapporte également à d’anciennes croyances populaires européennes. Les agriculteurs observaient la fin de l'hibernation d'un animal, que ce soit l’ours, le blaireau ou le hérisson, selon les régions, afin de déterminer le meilleur moment pour ensemencer leurs champs. Ces croyances ont été importées en Amérique du Nord par les colons germaniques, qui se sont  principalement installés en Pennsylvanie. Ne trouvant pas de blaireaux en Amérique, ils ont attribué des pouvoirs divinatoires à un animal plus commun sur le nouveau continent : la marmotte. 

Et la météo dans tout ça?

Bien que les responsables des différentes cérémonies prétendent le contraire, les prédictions des rongeurs sont loin d'être toujours exactes; des météorologues ont évalué les données des 40 dernières années pour en venir à la conclusion que le taux de réussite des marmottes est en fait de... 37 %, soit à peine plus d'une bonne prédiction sur trois. Évidemment, le résultat de la prévision dépendra grandement de l'état du ciel au 2 février : si le ciel est nuageux, les chances que la marmotte voit son ombre seront plus faibles que lors d'une journée ensoleillée! (source Météo média)

Tout le monde admet aujourd'hui que cette façon d'annoncer la fin de l'hiver n'est pas très scientifique,  mais elle procure au cœur de l'hiver une heureuse diversion!
 

 

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