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Après avoir donné naissance à son premier enfant en mars dernier, Jennifer Hughes a décidé de récupérer son placenta et de le manger. Jannifer Mayer, préparatrice professionnelle de placenta, l'a aidée.

Le 31 mars, peu avant minuit, Jennifer Hughes a donné naissance à son premier enfant. Après l'accouchement, elle a demandé aux médecins de garder son placenta de 23 cm de diamètre, et de 680 grammes. D'habitude, les hôpitaux détruisent l'organe, mais dans le cas où la patiente "ou un représentant du patient le demande, l'hôpital peut donner le placenta", rapporte le New York Mag qui relaie cette affaire étonnante. Le centre médical de Beth Israel de New York a donc donné à Jennifer son bien et lui a même emballé. Dans certaine culture, il est coutume d'enterrer le placenta et de l'enterrer sous un arbre. Mais dans ce cas, Jennifer comptait tout simplement le manger !

C'est avec l'aide de Jennifer Mayer, préparatrice professionnelle de placenta, qu'elle l'a fait. Cette dernière souligne d'ailleurs qu'il s'agit "du meilleur placenta avec lequel elle n'a jamais travaillé". Son travail consiste à transformer les placentas en compléments alimentaires censés soulager la dépression post-accouchement, aider à la production de lait maternel, agir comme un tonifiant utérin et reconstituer les éléments nutritifs perdus pendant la grossesse.

Alors qu'elle était étudiante, Jennifer Mayer a décidé de monter sa petite affaire après avoir appris ces prétendus bénéfices que procure le placenta. Elle a mis au point des capsules remplies de placenta séché et emballé dans une pilule pas plus grande qu'un supplément de vitamine. Peu de gens gardaient leur placenta dans le Colorado, et la pratique était pratiquement inconnue sur la côte est des États-Unis. Ce n'est qu'une fois que Jennifer avait trouvé une accompagnatrice à la naissance qui menait des sessions de formation avec des dons de placent, qu'elle a pu monter son entreprise Brooklyn Placenta Services. Le crédo de la maison ? "C'est fait par votre corps, pour votre corps. Pourquoi ne pas essayer ?"