M. Laframboise 8,8 milliards ? |
Politique |
Samedi, 05 Juillet 2008 |
QUÉBEC ATTEND TOUJOURS L'ARGENT DU FÉDÉRAL
« Le ministre des Transports, de l'Infrastructure et des Collectivités, Lawrence Cannon, tarde à transférer au Québec sa part des 8,8 milliards de dollars promis l'an dernier pour des projets d'infrastructures. De nombreuses villes sont ainsi pénalisées par Ottawa, qui s'acharne à se mêler d'un domaine qui relève exclusivement de Québec. Cet entêtement de la part du fédéral a forcé plusieurs d'entre elles à repousser d'importants projets de construction qui touchent notamment le traitement des eaux usées, le transport en commun et l'énergie verte, et leur fait craindre le pire pour la prochaine saison. Cela ne peut plus durer », a affirmé le porte-parole du Bloc Québécois en matière d'Infrastructures et député d'ArgenteuilPapineauMirabel, Mario Laframboise. « Le gouvernement fédéral senorgueillit du Fonds Chantiers Canada quil décrit comme son programme dinfrastructure vedette. La belle affaire! Ce nest pas à lui que revient le mandat de choisir comment largent pour les projets dinfrastructures sera dépensé. On voit bien dailleurs comment les choses tournent mal lorsquil décide de se mêler dun domaine qui ne le regarde pas. Ce nest pas la première fois quOttawa tente dimposer sa vision des choses et bloque des fonds lorsquil narrive pas à limposer. Québec devrait gérer lui-même largent destiné aux projets dinfrastructures, cest aussi simple que ça », a enchaîné le porte-parole adjoint du Bloc Québécois en matière dInfrastructures et député de Montcalm, Roger Gaudet.
« Les villes nont pas à subir les contrecoups du contrôle excessif dOttawa. La gestion de largent pour les projets dinfrastructures ne concerne pas le gouvernement fédéral, et Québec devrait en être le seul maître doeuvre. Nous exhortons le ministre des Transports, de l'Infrastructure et des Collectivités et son gouvernement à transférer au plus tôt et sans conditions largent à Québec afin que les villes puissent enfin enclencher des projets absolument nécessaires qui sont en plan depuis trop longtemps déjà. Après tout, si le gouvernement fédéral respecte la nation québécoise comme il le prétend, il doit aussi respecter sa façon de faire les choses », a conclu Mario Laframboise. |