Selon le candidat péquiste Gilles Robert |
Politique |
Mardi, 02 Décembre 2008 |
L’Hôtel-Dieu de Saint-Jérôme a besoin de ressources supplémentaires en santé mentale
« Cela se constate entre autres très concrètement dans le domaine de la santé mentale. » souligne M. Robert. Ce constat s’appuie sur des statistiques officielles qui témoignent d’une problématique dans la gestion des services d’urgence au centre hospitalier jérômien. Selon un document officiel émis par le Centre de santé et des services sociaux de Saint-Jérôme pour la période s’échelonnant du 1er avril 2007 au 31 mars 2008, 1 003 patients ont été hospitalisés via les urgences et ont quitté l’Hôtel-Dieu de Saint-Jérôme avec un diagnostic principal de psychiatrie. Monsieur Robert mentionne : « Tous les clients admis en psychiatrie passent d’abord par l’urgence. Cela peut créer des situations difficiles en termes de sécurité et de bien-être pour des patients qui sont déjà en position de vulnérabilité. Que dire aussi des pressions exercées sur un personnel hospitalier souvent débordé. » Le candidat péquiste tient à rappeler que l’urgence de soins physiques est déjà saturée (de 16 à 18 heures d’attente malgré les promesses). « Une des solutions envisagées serait de créer une urgence en psychiatrie séparée de l’urgence de santé physique afin de répondre de façon plus adéquate à la clientèle psychiatrique. » a déclaré Gilles Robert. Expertise en oncologie Par ailleurs, Gilles Robert refuse de baisser les bras dans le dossier d’un centre d’expertise en oncologie à Saint-Jérôme contrairement à l’opinion émise par son adversaire libéral Jacques Gariépy. « Nos intervenants en santé veulent toujours se doter d’un service du genre à l’Hôtel-Dieu de Saint-Jérôme. Ce n’est pas notre centre hospitalier qui a perdu la bataille, ce sont les libéraux qui nous ont laissé tomber dans ce dossier », de conclure M. Robert. |