Il est temps de passer de la parole aux actes |
Politique |
Jeudi, 12 Novembre 2009 |
Il y a plus d’une semaine, la population a fait son devoir de citoyen en allant voter aux élections municipales. C’est maintenant au tour des élus de faire le leur. Ils ont quatre ans pour prouver aux électeurs qu’ils ont eu raison de leur faire confiance. Il ne faut pas s’y méprendre, ce n’est pas par pur hasard si les citoyens ont élu un nouveau maire ou une nouvelle mairesse dans certaines municipalités; c’est parce qu’ils avaient des raisons bien précises. On dit souvent que les électeurs votent massivement lorsque ceux-ci sont insatisfaits des élus en place et qu’ils veulent les éjecter de leur siège. Comme par exemple, à Sainte-Adèle, le taux de participation fut de 51%, à Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson de 58,6%, à Boisbriand de 51,4% et à Sainte-Anne-des-Lacs de 57,9%. Dans les quatre cas, un nouveau maire fut élu et le taux de participation a dépassé les 50%; la moyenne provinciale étant de 45%. Je ne dis pas ici que les chiffres veulent tout dire sauf que force est de constater qu’un changement s’est bel et bien produit. Plusieurs raisons peuvent expliquer ce changement de cap pour les municipalités mentionnées ci-haut, excepté qu’il serait assez fastidieux de les expliquer ici. Mais un fait demeure, les électeurs ayant élu une nouvelle administration s’attendent à ce qu’il y ait des métamorphoses ainsi que des améliorations dans leur ville respective. Les nouveaux venus à la mairie savent qu’ils auront du pain sur la planche au cours des quatre années à venir, surtout s’ils en sont à leur premier balbutiement en politique. Probablement qu’ils ont les meilleures intentions et qu’ils sont honnêtes dans leurs démarches. Sauf que parfois ils ne peuvent réaliser ce qu’ils avaient anticipé et les projets tombent entre deux chaises et nous savons pertinemment qui écopera. Surtout lorsque l’on sait que quatre ans peut être très long ou très court, c’est selon. Les politiciens municipaux doivent faire preuve de déférence envers ceux qui les ont mis en place. Il va de soi que l’univers politique municipal n’a rien à voir avec celui du provincial et encore moins du fédéral. Il n’en reste pas moins qu’ils ont des comptes à rendre…surtout qu’ils ont davantage de chance de rencontrer leurs électeurs au dépanneur que le PM du Québec. Une des mécaniques du monde municipal est que les politiciens mettent en œuvre des projets dans des moments stratégiques. Vous aurez probablement remarqué que certains changements se produisent lors de périodes bien précises. Admettons que c’est dans les premiers et derniers mois de mandat que les politiciens distribuent les nanans. Rendez-vous en 2013 pour la suite des évènements. |