Bilan de la session parlementaire fédérale |
Politique |
Mardi, 20 Décembre 2011 |
« Plus que jamais au service des électeurs et électrices de mon comté » - Pierre Dionne Labelle De retour dans son comté après la session parlementaire de l’automne, le député de Rivière-du-Nord Pierre Dionne Labelle dresse le bilan politique de ces derniers mois à Ottawa. Comme nouvelle Opposition officielle, le Nouveau Parti Démocratique (NPD) a été confronté à un gouvernement qui utilise tous les moyens possibles pour limiter les débats et qui impose le huis clos pour passer le plus rapidement possible les projets de lois les plus contestés de son agenda politique. Les élus néo-démocrates ont mis tous leurs efforts en Chambre pour éviter que le registre des armes d’épaule ne soit totalement détruit, pour maintenir le poids politique du Québec (le pourcentage actuel des sièges), pour que le français soit la langue de travail dans les entreprises sous juridiction fédérale au Québec. Le NPD a fait de même pour que le Québec n’ait pas à payer pour la politique répressive de Stephen Harper en créant plus de prisons, pour faire la lumière sur l’achat sans soumission des avions F-35, pour connaître l’ampleur du détournement des fonds du G-20 ou des coupures de personnel à Environnement Canada et à Services Canada. Le NPD a aussi dénoncé sans réserve le rejet par le gouvernement Harper du protocole de Kyoto. Bien qu’ébranlé par le décès de son chef Jack Layton, le NPD a resserré les coudes et découvert qu’il avait dans ses rangs des députés combatifs, solidaires, soucieux des préoccupations des familles et prêts à relever les défis. En mai 2011, le Canada a connu une élection fédérale historique alors que le Québec a élu 59 députés néo-démocrates. « Encore aujourd’hui, particulièrement après cette session, je reste convaincu que les Québécoises et Québécois ont fait le bon choix et que le NPD représente le meilleur avenir pour le Canada », conclue Pierre Dionne Labelle. |