M. Laframboise à  la défense des ainés

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Le député d'Argenteuil-Papineau-Mirabel, Mario Laframboise, a attaqué le gouvernement conservateur relativement à son engagement d'offrir un remboursement avec pleine rétroactivité aux personnes âgées étant privées de prestations du programme de « Supplément de revenu garanti » (SRG) auxquelles elles ont droit.
Une analyse estime qu'il y aurait 40 000 personnes, au Québec seulement, qui sont privées de leurs prestations actuellement. « Ces gens doivent maintenant recevoir ce qui leur est dû! », a déclaré le député qui se dit particulièrement concerné par la situation des aînés puisque la Ville de Lachute, dans sa circonscription, s'est classée au troisième rang des municipalités de tailles moyennes au Québec ayant la plus forte proportion de personnes âgées de 65 ans et plus.
 
Le député soutient que les conservateurs ont appuyé le projet de loi du Bloc québécois demandant la pleine rétroactivité des remboursements lorsqu'ils étaient dans l'opposition, mais qu'ils font maintenant volte-face. « Aujourd'hui, alors qu'il forme le gouvernement, Stephen Harper agit de la pire des façons en reniant sa parole au détriment des personnes âgées. »


« De refuser de rembourser les montants totaux dus aux aînés, sous prétexte de complications comptables, est un comportement inqualifiable. Cet argent appartient aux aînés ayant été privés de leurs prestations. Il ne s’agit pas de leur faire une faveur en leur versant cet argent. En offrant seulement onze mois de rétroactivité, le gouvernement conservateur se rend coupable du vol des revenus des gens les plus vulnérables de notre société. C'est pourquoi nous le sommons de corriger immédiatement la situation », a indiqué Mario Laframboise. Le député réclame par la même occasion l'indexation des prestations du SRG afin de les ajuster au niveau reconnu comme le seuil minimum du faible revenu.

 

« Le gouvernement Harper se vante qu'il offre 18 $ de plus par mois pour indexer le Supplément de revenu garanti, il devrait plutôt ajouter 110 $ de plus afin de permettre aux prestataires d'obtenir les revenus correspondant au seuil minimum de la pauvreté », a conclu Mario Laframboise.