Sylvain Pagé: « C-Difficile pour le ministre Couillard »

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Bilan de la session parlementaire                                             
                                                   - Sylvain Pagé 
– La multiplication des problèmes dans le réseau de la santé additionnée à l'impuissance du ministre de la Santé auront marqué la courte session parlementaire qui s'est terminée le 21 juin. C'est ce qu'a conclu le député de Labelle, Sylvain Pagé, en dressant le bilan de cette courte session parlementaire à Québec.
   
Le système de santé s’est détérioré à un point tel que des chefs de département d’urgence de trois centres hospitaliers ont préféré quitter faute d’avoir les moyens requis pour servir adéquatement la population.  Les délais d’attente dans les urgences ont également augmenté de façon dramatique comme en faisait état le palmarès des urgences publié récemment.  Dans les Laurentides, la situation est une des pires au Québec.  Le non règlement de l’iniquité interrégionale, pourtant promis par le ministre Couillard, nous pénalise injustement.  « J’ai questionné en chambre le ministre afin qu’il explique pourquoi l’iniquité était passé de 31M$ en 2003 à 40,4M$ en 2007 et il est resté vague sur les solutions qu’il entend apporter.  C’est inacceptable pour notre population qui se voit pénalisée et privée de services sans raison » a déploré le député de Labelle.
 
Pensons aussi aux femmes du Témiscamingue obligées d’accoucher à l’extérieur de leur région, ou à celles de l’Outaouais forcées de consulter des médecins ontariens faute de ressources médicales suffisantes.  Des patients sont également décédés à la porte de l’hôpital Notre-Dame en raison du manque d’effectifs.
 
Les seules explications que le ministre de la Santé a réussi à donner pour expliquer ces problèmes se résument à «la situation s’améliore» ou «ce n’est pas de ma faute».  « Il s’agit d’une situation inacceptable et de réponses insuffisantes.  Le gouvernement doit déployer tous les efforts pour que s’améliore le système de santé québécois d’autant plus qu’il s’agit de la priorité identifiée par le gouvernement », a déclaré M. Pagé.
 
D’autres problèmes n’ont pas trouvé de solutions : la crise forestière se poursuit, les pertes d’emplois s’additionnent et le gouvernement Charest continue de croire que son quatrième plan d’aide est efficace.  Pourtant, à peine un projet sur cinq a reçu une réponse positive depuis la mise en place du programme d’Investissement-Québec en octobre 2006.  Pendant ce temps, nos entreprises continuent à fermer leur porte.
  
En ce qui concerne le dossier constitutionnel, les discussions sur le pouvoir fédéral de dépenser sont au point mort, le gouvernemental fédéral disant attendre les propositions des provinces.  La révision de la représentation des provinces à la Chambre des communes entraînera une réduction du poids démographique du Québec.  De plus, l’impasse dans le financement des festivals s’ajoute à la liste des dossiers litigieux avec le gouvernement fédéral.
 
Enfin, M. Pagé s’est dit fier du travail accompli par sa formation politique.  « L’expérience et la force de notre équipe auront contribué à réaliser des gains importants.  Pensons notamment aux sommes supplémentaires obtenues dans le cadre du budget pour les élèves en difficulté, pour les soins à domicile de même que pour les régions ressources, dont la MRC d’Antoine-Labelle fait partie.  Aussi, nous aurons contribué à faire reculer le gouvernement sur la privatisation du Parc national du Mont-Orford et sur la garantie que les femmes recevant de l’assurance-parentale ne soient pas pénalisées pour des montants reçus pour le règlement de l’équité salariale ».