« En quoi un programme dun an, qui ne toucherait que les secteurs du textile et de la foresterie et qui exclurait dimportantes régions économiques comme Montréal et Québec, correspondrait-il aux besoins des travailleuses et les travailleurs non-reclassables du Québec », a demandé en Chambre, le 25 septembre dernier, le porte-parole du Bloc Québécois en matière de Ressources humaines et développement social, le député de ChamblyBorduas Yves Lessard.
Abondant dans le même sens que son collègue, le député dArgenteuil-Papineau-Mirabel, Mario Laframboise, ajoutait : « Pour aider les travailleurs de 55 ans et plus qui narrivent pas à se reclasser à la suite dun licenciement massif, il faut un véritable programme de soutien au revenu. Ce programme doit permettre de faire le pont entre la fin des prestations dassurance-emploi et celles de la retraite. Il doit également sappliquer à tous les secteurs dactivités et à toutes les régions du Québec ».
Celui-ci se questionne sur les gains que le gouvernement Harper espère retirer de cette rumeur annonçant un programme de soutien éphémère et trop restrictif pour répondre aux véritables besoins des travailleurs.
« Pendant que les conservateurs lancent des ballons à saveur électoraliste, visiblement pour se débarrasser de leurs promesses, le Bloc Québécois se soucie du sort des travailleuses et de travailleurs qui ont plus de 55 ans et qui perdront leur emploi. Les discours du Trône et du budget engagent Stephen Harper à mettre en place un programme de soutien au revenu. Cest ce quil doit faire et il doit le faire pour tous les travailleurs âgés, de toutes les régions du Québec », a affirmé Mario Laframboise.
Pour le député du Bloc Québécois, le gouvernement Harper ne peut abandonner des travailleurs ayant consacré toute une vie à une entreprise qui les met à pied en fin de carrière.
« Dautant plus que le programme de soutien au revenu dont nous faisons la promotion a largement été documenté à la Chambre des communes, que le Comité des ressources humaines en a approuvé la mise en place et quil est unanimement réclamé par lAssemblée nationale du Québec », a conclu Mario Laframboise.