Cascades y aménagera un parc municipal

Envoyer Imprimer
L'église Saint-Julien sera démolie
 

 Depuis l'automne 1996, l'église Saint-Julien est au cœur de différents débats pour sa sauvegarde.  Voici le dénouement final, la dernière option à envisager.

 
    Après maints débats et rencontres, le diocèse de Saint-Jérôme vend le terrain pour la somme de 1$ à la Compagnie Cascades qui possède un terrain de stationnement adjacent à l’église Saint-Julien.  La Compagnie Cascades investit temps et argent pour donner de concert avec la ville de Lachute une vocation nouvelle et complémentaire au site de l’église Saint-Julien qui tombera sous le pic des démolisseurs en aménageant un petit parc.
 
Depuis sa création en 1936, l’église Saint-Julien reflète l’histoire du développement industriel, social et économique de la région de Lachute.  Cette église a été inaugurée le 31 juillet 1938.  À son origine, l’église Saint-Julien a été financée, créée et donnée par une famille industrielle locale, les dirigeants de la compagnie de textile Ayers (Ernest et W.-H. Ayers) qui l’a entretenue jusqu’en 1972. 
 Mais avec les années, la structure s’est effritée, les murs menaçaient de se désagréger.  Au mois d’octobre 1996, les dommages sont tels que l’Assurance Mutuelle des fabriques de Montréal, après une inspection approfondie et en raison des risques d’effondrement, avait recommandé d’effectuer des mesures préventives importantes.
 
La paroisse ne pouvait investir une telle somme car elle était déjà endettée.  Le coût des travaux de restauration ne pouvait être envisagé à ce moment-là par la communauté paroissiale de Saint-Julien qui a donc remis au diocèse le bâtiment.  À l’automne 1996, lorsque le diocèse de Saint-Jérôme a pris la décision de fermer les portes de l’église, des raisons économiques justifiaient la fermeture de ce bâtiment : l’état des murs qui soutiennent l’église étaient endommagés, ils auraient pu provoquer des accidents et nécessitaient un investissement énorme. 
 
Depuis sa fermeture, l’église n’a cessé de se détériorer.  Le diocèse de Saint-Jérôme, en lien avec la Ville de Lachute, a multiplié les démarches et a collaboré avec des groupes du milieu pour trouver une nouvelle vocation au bâtiment afin de le préserver.  Le diocèse a pris des mesures pour sécuriser les lieux.  Divers promoteurs ont manifesté le désir d’acquérir la bâtisse, mais n’ont pu le réaliser faute de ressources financières. 
 
Quelques information :
*       Au mois d’octobre 1996, les dommages sont tels que l’Assurance Mutuelle des fabriques de Montréal, après une inspection approfondie et en raison des risques d’effondrement, avait recommandé d’effectuer des mesures préventives importantes.
*       Devant ce fait, le conseil de fabrique décide de remettre les biens de la paroisse à l’Évêque de Saint-Jérôme le 28 octobre 1996.  Ce dernier assigne les paroissiens à la paroisse voisine Immaculée-Conception.
*       Le 6 novembre 1997, la firme Weleman Guy McMahon, architectes, est mandatée afin d‘étudier la condition physique de l’église Saint-Julien.  Un rapport, produit en décembre 1997 et confirmant les résultats de cette étude, nous indique que les réparations se chiffrent à 882 000$.
*       De 1997 à 2000, le diocèse a reçu trois offres de promoteurs pour la bâtisse, trois offres qui ont été refusées soit pour manque de fonds, soit parce qu’elles ne répondaient pas aux normes du gouvernement.
*       Le 12 juillet 2000, Mgr Cazabon, évêque de Saint-Jérôme en compagnie de Monsieur Ronald Lambert, directeur des finances à cette époque, rencontraient le maire Daniel Mayer, des représentants du CLD d’Argenteuil, un groupe de gens d’affaires et des citoyens de Lachute.  Suite à cette rencontre, le groupe de gens d’affaires manifeste un intérêt.  Ils ont fait des études et, par la suite, ont informé le diocèse qu’ils n’étaient plus intéressés.
*       Suite à du vandalisme et au danger que représentait la structure, le diocèse de Saint-Jérôme, à la demande des assurances, avait fait installer une clôture afin de préserver l’église, pour la protection des citoyens et pour des motifs de sécurité. 
*       Certains objets cultuels de la paroisse sont entreposés dans les réserves de l’évêché, dans un entrepôt Ayer’s et d’autres servent dans des églises du diocèse.
*       Plusieurs éléments retirés sont entreposés au Musée régional d’Argenteuil (44 route du Long-Sault St-André-d’Argenteuil
 
Cascades viendra en aide au diocèse de Saint-Jérôme
 – Cascades annonce qu’elle aidera financièrement le diocèse de Saint-Jérôme afin de procéder à la démolition de l’église Saint-Julien de Lachute.
 En 1996, l’église avait dû fermer ses portes en raison de travaux de restauration majeurs à effectuer et des coûts très élevés de cette intervention.
 Depuis une dizaine d’années, plusieurs démarches ont été faites afin de sauvegarder l’église. Malheureusement, aucun projet n’a vu le jour et le diocèse n’a aujourd’hui d’autres choix que de la démolir pour des raisons de sécurité.
 
« Comme nous sommes voisins de ce bâtiment et dans un souci d’aider notre communauté, nous avons décidé d’assumer les frais reliés à cette opération, explique Serge Leroux, directeur de l’usine Cascades Groupe Tissu - Lachute. En contrepartie, nous deviendrons propriétaire du terrain et nous envisageons déjà la possibilité de donner une nouvelle vocation au site de l’église en aménageant un petit parc en partenariat avec la Ville de Lachute. »
 
Fondée en 1964, Cascades oeuvre dans les domaines de la fabrication, de la transformation et de la commercialisation de produits d’emballage, de papiers tissu et de papiers fins composés principalement de fibres recyclées. Cascades regroupe près de 14 300 femmes et hommes travaillant dans quelque 120 unités d’exploitation modernes et flexibles situées en Amérique du Nord et en Europe.
 Sa philosophie de gestion, son expérience de plus de 40 ans dans le recyclage, ses efforts soutenus en recherche et développement sont autant de forces qui lui permettent de créer des produits novateurs pour ses clients.
 Les actions de Cascades se négocient à la Bourse de Toronto sous le symbole CAS.