La situation en santé se détériore à  Saint-Jérôme

Envoyer Imprimer

« À quand les résultats concrets? »

Après près de 8 ans au pouvoir, le gouvernement libéral de Jean Charest n’a toujours rien fait pour améliorer le système de santé au Québec.  Pour le député de Prévost, Gilles Robert, c’est l’évidence même : il n’y a qu’à regarder la situation de l’hôpital régional de Saint-Jérôme pour s’en convaincre.

À deux occasions, pendant la semaine du 20 septembre, les infirmières travaillant à l’urgence de ce centre hospitalier, à bout de souffle, ont débrayé pour faire connaître leur mécontentement quant à leurs conditions de travail difficiles et à un manque de ressources criant.  Plutôt qu’adresser le problème, le ministre a préféré remettre en question leur crédibilité.  « Le ministre de la Santé a eu des commentaires déplacés lorsqu’il a affirmé que ces débrayages étaient en lien avec la négociation de leur contrat de travail » de dire Gilles Robert. Pourtant, le ministre devrait bien connaître la situation puisqu’il a rencontré les dirigeants de l’hôpital et de l’Agence de santé des Laurentides dernièrement et paraît-il qu’il échange de façon quasi quotidienne avec les responsables des différents établissements du Québec.  « Mais tout cela ne donne aucun résultat et le temps d’urgence a plus que doublé depuis huit ans.  Le temps d’attente moyen de séjour sur une civière à l’hôpital régional de Saint-Jérôme est passé de 11,2 heures en 2002-2003 à 21,6 en 2009-2010, une augmentation de plus de 92 %, la pire performance au Québec!  Même si j’ai pressé le ministre à plus d’une reprise à l’Assemblée nationale, il ne semble pas vouloir passer de la parole aux actes » d’affirmer le député de Prévost.  Pourtant, plusieurs organismes communautaires en santé et en services sociaux ne demandent pas mieux qu’aider, mais ceux-ci sont gravement sous-financés dans la région des Laurentides.

« Mépris envers les infirmières, temps de séjour sur civière à l’urgence qui ne cesse d’augmenter, sous-financement des organismes communautaires; il n’y a pas à dire, le ministre Bolduc est complètement déconnecté de la réalité en santé et en services sociaux dans les Laurentides » a conclu le député Robert.