Vendredi dernier, AGIR pour la Diable célébrait son cinquième anniversaire en excellente compagnie! Le 5 novembre 2010, l’organisme avait organisé un 5 à 7 pour remercier et honorer les gens impliqués dans la mission d’AGIR depuis le 22 juin 2005, date de sa fondation. Près de soixante personnes se sont rendues au Centre des Congrès de Mont-Tremblant pour souligner cet anniversaire. L’assistance comptait des maires, des élus, des représentants du ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs (MDDEP), du ministère des Ressources naturelles et de la faune (MRNF), des associations de lac, des bénévoles, plusieurs membres du personnel de la MRC des Laurentides, ainsi que des membres des conseils d’administration et de concertation d’AGIR.
Pour l’occasion, de courtes allocutions ont été prononcées. Pour débuter, Jean Ouimet, ancien président d’Environnement Mont-Tremblant et membre fondateur d’AGIR pour la Diable, a rappelé qu’« AGIR fût l’occasion d’asseoir à la même table et de concerter les différents usagers de l’eau de la région, comme Station Mont-Tremblant, la Ville de Mont-Tremblant et le milieu communautaire ». Une victoire en soit! Anne Léger, directrice du Conseil régional en environnement (CRE) des Laurentides, a ensuite pris la parole pour saluer les réussites d’AGIR. Mentionnons que le CRE avait été mandaté pour créer AGIR en 2005. Madame Léger a d’ailleurs résumé le rôle de son organisme comme pouponnière! Les deux principaux partenaires financiers, à savoir Station Mont-Tremblant, représentée par Richard Boivin, et la Ville de Mont-Tremblant, représentée par Thérèse Barrette, ont traité de leur implication, s’élevant à une hauteur cumulative de 250 000 $. Richard Boivin a d’ailleurs souligné le professionnalisme d’AGIR pour la Diable. « Vous pouvez compter sur notre appui pour le futur », a-t-il dit.
Éric Ayotte, président d’AGIR de 2005 à 2009, a exprimé combien il a apprécié son passage à l’organisme. Il a également traité de stratégie : « Parallèlement à l’élaboration du Plan directeur de l’eau (PDE), AGIR réalisait des actions pour mobiliser les gens », a-t-il précisé. « C’est l’une des principales raisons de notre succès. » Mentionnons la sensibilisation effectuée à propos des bandes riveraines, la descente annuelle de la Diable en canot, le suivi de la qualité de l’eau de la rivière et de certains tributaires, le Projet de conservation volontaire de milieux humides sur terre privée, l’Opération Bleu-Vert et les nombreuses interventions auprès des jeunes.
Le mot de la fin a été prononcé par Denis Bergeron, président de l’organisme de bassin versant : « Le succès de la gestion de l’eau passera par l’éducation et l’implication des jeunes. Osons espérer que davantage de têtes brunes, rousses et blondes