Lors de sa conférence de presse du 17 janvier, le député de Prévost Gilles Robert s’est dit étonné des propos tenus à son endroit par les maires de Prévost et de Saint-Jérôme ainsi que la députée de la circonscription de la Rivière-du-Nord.
Rappelons que le maire Gascon accuse le député d’être à la source du climat de méfiance qui prévaut présentement à Saint-Jérôme. De plus, il dit : « Lorsque nous constatons les besoins criants en matière de santé, je m’explique mal les interventions du député Robert à l’égard de la ville de Saint-Jérôme. »
« Toutes les allégations soulevées par les journalistes dernièrement, que ce soit : les élections clés en main, des contrats donnés sans appel d’offres, le copinage avec des entrepreneurs, les manquements à l’éthique et j’en passe ne sont pas le fruit de mon imagination. Le maire est responsable de ses actions, c’est lui et son administration qui contribuent grandement à accentuer le climat de méfiance qui prévaut actuellement auprès de la population » de dire le député de Prévost. Rappelons que suite à ces allégations, le conseil d’administration de l’Union des municipalités du Québec a demandé au maire Gascon de se retirer et que le ministère des Affaires municipales a entrepris une vérification administrative de la ville de Saint-Jérôme. Pour ce qui est du dossier de la santé, M. Robert rappelle qu’il a interpellé le ministre Bolduc plusieurs fois sur le sujet des urgences à l’Assemblée nationale. « J’invite le maire Gascon à consulter le journal des minutes de l’Assemblée nationale, il pourra ainsi retrouver toutes les questions que j’ai posées au Salon bleu à ce sujet. De plus, il pourra y lire tous les discours que j’ai prononcés dans le but de sensibiliser le ministre Bolduc aux problèmes que vivent les citoyens et les citoyennes de la circonscription; principalement une urgence surtaxée et des services sociaux et de santé largement sous-financés. Si ce n’est pas encore suffisant pour le convaincre que son député travaille dans le but de faire avancer les dossiers, je lui conseille de consulter les sites Internet de la15Nord.com et du journalinternet.com, tous les communiqués sur le sujet y sont consignés, ce qui lui permettra d’être à jour dans ce dossier. » de renchérir Gilles Robert.
En ce qui concerne le dossier des arénas, bien avant que la régie intermunicipale soit créée, le député de Prévost avait déjà pris position. Il s’était prononcé en faveur d’une collaboration avec les municipalités voisines ainsi qu’avec le milieu scolaire. « Je suis très surpris des déclarations de Marc Gascon. Il présente un projet inacceptable pour le ministère des Affaires municipales, il ne réussit pas à rallier tous les maires dans son projet de régie intermunicipale et voilà qu’il veut me faire porter le blâme. Mais malgré cela, ma position n’a pas changé. Je suis toujours prêt à travailler à la réussite de ce dossier. » d’affirmer le député.
De son côté, le maire Richer rappelle au député qu’il est de son devoir de promouvoir le développement régional. M. Robert s’est empressé de répondre à M. Richer en lui rappelant ce qu’il a fait dans des dossiers que pourtant le maire connaît bien : « Que ce soit le comité régional pour la protection des falaises, le diffuseur Amal’Gamme, la coopérative de santé de Prévost ou le regroupement des gens d’affaires de Prévost, tous ont été rencontrés et soutenus dans leurs demandes par mon bureau. De plus, j’ai fait des représentations auprès du ministère du Transport afin de m’assurer que la solution choisie pour la réfection du pont Shaw soit acceptable pour la ville de Prévost. »
Le député de Prévost s’étonne de l’attitude des élus : « Où étaient-ils lorsque les gens de General Cable se battaient pour leurs emplois? Moi, j’étais en chambre et je questionnais le ministre à ce sujet. Qu’ont-ils fait pour supporter les employés du centre d’appels d’Hydro-Québec menacés de fermeture? Moi, j’ai contacté le chef de cabinet de la ministre Normandeau qui m’a assuré que ce centre d’appels resterait ouvert. »
« Qu’ont-ils fait eux pour le développement régional? Nous vivons dans un comté en pleine expansion démographique et économique et pourtant nous souffrons affreusement d’un manque d’infrastructures sportives et culturelles. À qui la faute? »
« Par contre, j’aimerais rassurer tous les citoyens et les citoyennes de ma circonscription, j’ai toujours été un rassembleur et si on vient frapper à ma porte pour demander ma collaboration, je répondrai toujours présent » de conclure M. Robert.