D. Beaudoin sur les bonis dans le secteur public

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L'étude de l'IRIS confirme que le gouvernement libéral dilapide les fonds publics

La députée de la circonscription de Mirabel, Me Denise Beaudoin, condamne avec force l’augmentation spectaculaire de la valeur des bonis versés sous le gouvernement libéral. Il s’agit d’une hausse de 134 % pour les organismes dont les données remontent jusqu’à 2002. « C’est une dilapidation éhontée et injustifiée des fonds publics ! » dénonce-t-elle.

Du simple au double, sans évaluation
« Il est inacceptable que les bonis versés dans ces organismes en 2008-2009 représentent presque le double de la part de la masse salariale qui leur était consacrée à l’arrivée du gouvernement Charest en 2003, et ce, sans qu’aucune évaluation véritable n’ait été menée quant à l’impact prévu de cette politique de bonification accrue. » affirme Me Beaudoin.

Selon l’étude de l’IRIS, la majeure partie des bonis au cours des dernières années s’applique à Hydro-Québec et au secteur de la santé et des services sociaux.  Pourtant, nul n’ignore que la haute direction d’Hydro-Québec s’est distinguée en imposant une série de hausses de tarifs ; tout le monde sait aussi que le secteur de la santé engloutit des milliards de dollars supplémentaires chaque année malgré que les problèmes perdurent.
Devant une telle façon de faire complaisante, « force est de constater que ces primes récompensent la mauvaise gestion. C’est honteux », déplore la députée.

Ce ne sont pas les travailleurs qui offrent les services directs à la population qui profitent de ces bonis, mais plutôt les hauts gestionnaires. D’une part, cette réalité démotive les personnes qui sont sur le terrain, mais pire encore, elle récompense souvent la mauvaise gestion qui mine depuis 2003 les finances publiques du Québec.

Revoir la politique de bonification
La députée de la circonscription de Mirabel réclame du gouvernement libéral qu’il procède dès maintenant à une évaluation de sa politique de bonification « Nous devons nous assurer que ces bonis incitent réellement à la performance et à la productivité. Autrement, il faut mettre fin à cette pratique d’octroi systématique. » conclut Me Beaudoin.