Réduction du nombre d'élus municipaux

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Le député de Blainville et porte-parole de l’opposition officielle en matière d’affaires municipales, Daniel Ratthé, croit que le ministre des Affaires municipales, Laurent Lessard, doit rapidement déposer une proposition qui modifierait les critères de représentativité.

« Compte tenu de la réflexion amorcée au sein de plusieurs conseils municipaux sur la représentativité, nous estimons qu’il appartient au ministre Lessard de présenter à l’Assemblée nationale une proposition de modifications des critères et il doit procéder rapidement pour que le débat s’amorce dès cet automne », a déclaré Daniel Ratthé.

La semaine dernière en commission parlementaire, le ministre Laurent Lessard ouvrait la porte afin de modifier les critères de représentativité. « Ces critères n’ont pas été revus depuis 1987. C’est dans l’ordre des choses d’adapter nos lois aux nouvelles réalités d’aujourd’hui », a ajouté le député Ratthé. Toutefois, pour accéder aux demandes municipales pour la réduction du nombre d’élus, nous ne pouvons le faire sans l’appui clairement exprimé par la population, la volonté fortement majoritaire des conseils municipaux et le respect des critères qui seront énoncés dans la loi », insiste le porte-parole du Parti Québécois. Le député de Blainville souligne par ailleurs qu’il est impératif que cette question soit abordée dès maintenant afin de modifier les districts municipaux, le cas échéant. Si le ministre Lessard ne bouge pas rapidement, il sera trop tard pour que ces modifications puissent être effectives dès les prochaines élections municipales en 2013. « La population comprendrait mal que le gouvernement repousse aux élections municipales de 2017, soit dans six ans, le fruit d’une réflexion qui est passablement avancée dans bien des municipalités actuellement », a poursuivi le député.

Pour le Parti Québécois, le gouvernement libéral doit permettre ces changements à l’ensemble des municipalités sur cet enjeu crucial de représentativité parce que les lois d’exception ne peuvent devenir la norme. « La balle est dans le camp du ministre Lessard », a conclu Daniel Ratthé.