Équité salariale dans les CPE

Envoyer Imprimer

2 500 éducatrices d'ici en profiteront

Le député d’Argenteuil et responsable de la région des Laurentides, M. David Whissell , est très heureux de l’entente conclue avec le secteur des services de garde au sujet de l’équité salariale. « L’entente que notre gouvernement a conclue, assure aux centres de la petite enfance, aux garderies et aux bureaux coordonnateurs de notre région les ressources nécessaires pour compléter et réaliser l’exercice d’équité salariale », a déclaré M. Whissell.
 M. Whissell estime que cette entente corrige les injustices du passé, reconnaît la pleine valeur du travail effectué par les éducatrices des services de garde et consacre l’égalité entre les hommes et les femmes oeuvrant dans ce secteur. Notons que 75 centres de la petite enfance embauchent près de 2 430 éducatrices dans la grande région des Laurentides.
«Par cette entente, notre gouvernement concrétise l’engagement qu’il a pris de régler le dossier de l’équité salariale. Contrairement au Parti québécois, nous avons réglé ce dossier fort important qui traînait depuis de nombreuses années », a ajouté le député libéral.
L’entente conclue entre le gouvernement du Québec, la Confédération des syndicats nationaux (CSN) et l’Association québécoise des centres de la petite enfance représente une augmentation de la masse salariale de 8,79 %. Cette augmentation nécessitera un déboursé additionnel de 104,9 millions $.
Ainsi, une éducatrice verra son taux horaire maximum passé de 18,73 $ au 1er avril 2006 à 19,43 $ au 1er avril 2007, pour atteindre 21,65 $ au 1er avril 2011. Ce taux horaire tient aussi compte des augmentations salariales de 2 % par année convenues avec les centrales syndicales, l’automne dernier. « En moyenne, une éducatrice verra donc son salaire annuel augmenter d’environ 4 000 $, ce qui signifie que les éducatrices des Laurentides toucheront près de 9 720 000 $ de plus par année », a indiqué M. Whissell.
« Au-delà de tous ces ajustements financiers, c’est toute la reconnaissance de la valeur du travail accompli qui donne à cette entente une portée historique. Elle ouvre une nouvelle ère dans laquelle la valeur du travail des femmes qui oeuvrent quotidiennement au mieux-être de nos enfants sera pleinement reconnue au sein du gouvernement du Québec », a conclu le député.