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Le village de la Chapelle

 
L'histoire du village
qui vit naître la ville
de Saint-Jérôme.

La tribune de la petite histoire

Les articles parues
à l'été 2004 dans le
Journal le Nord
de Saint-Jérôme

Le Train du Nord

L'histoire du Train du Nord
Sa construction
Son retour à St-Jérôme
De Montigny plus qu'une rue la suite Imprimer Envoyer
La Tribune
Écrit par Gilles Bouvrette   
Édition du 1e septembre 2004 (suite)
Dans la chronique du 1e septembre je vous entretenais de Casimir Amable Testard de Montigny, en voici la suite. Cette chronique ne fut pas édité dans le Journal!
 
Le golf de Saint-Jérôme
En face de la résidence des De Montigny soit à l'emplacement actuel des Galeries des Laurentides, la compagnie Rolland construisit vers 1935 un golf réservé pour ses membres et clients. L'entretien du golf était effectué par les employés de l'usine.
 
Ce terrain de golf de 9 trous était borné par l'ancien tracé de la voie ferrée qui menait à la Rolland (Blv Jean-Baptiste Rolland) à l'ouest par la 6e avenue (club optimiste) et la route 158. L'intérêt que ce sport inspirait pour l'élite diminua. C'est ainsi que la compagnie Rolland vendit le golf qui était utilisé en dernier pratiquement que par les employés de l'usine.
 
De nombreux propriétaires se succédèrent mais le golf ne retrouvât pas l'intensité des ses beaux jours. Ce golf par contre favorisa la passion auprès des jeunes qui escortaient les joueurs. Parmi ces caddies il y a eu Léo Desforges qui y amorça sa carrière de pro. Le dernier  propriétaire transformât le chalet du club de golf en hôtel. L'hôtel Dubonnet était localisé sur la 5e rue, soit juste derrière le restaurant Mikes. Lentement, le propriétaire se départit de terrains sur la 117 où l'on y construisit des garages. Le golf cessa ses activités en 1952.
 
Hôtel Bouvrette
Sur la dernière des terres des De Montigny (à l'ouest de la rte 117), Gustave Bouvrette bâtit en 1946 l'hôtel qui porta son nom.  Il l'exploita jusqu'en 1966. L'hôtel fut vendu et changea de vocation (sur le site actuel du garage Ultramar sur la 158). Elle fut détruite par un incendie en 1985.
 

Piste de course Bouvrette
 
L'hôtel Bouvrette s'est illustré à travers la province, principalement par la fameuse piste de course aménagée en 1950. Le rond de course Bouvrette d'abord utilisé pour les courses équestres, connut vraiment son apogée de 1952  jusqu'en 1960, avec ses courses d'autos (stock car). Ces compétitions attiraient des spectateurs de partout, laissant ainsi retombées et renommée à la région.
 

Cabane à sucre Bouvrette en 1949

La cabane à sucre
La cabane à sucre apparaît en 1948. Gustave Bouvrette la rend populaire dans les années 70 grâce aux émissions que télé-métropole diffusait en direct telles que : « Comme dans le Bon Temps » animée par Pierre Daigneault, « À la Canadienne », « Nous les amoureux » animé par Michel Louvain et des émissions spéciales avec Ti-Blanc Richard, Willie Lamothe.
La cabane devint le lieu de rencontre des vedettes, des personnalités. Seul vestige de cette époque, la cabane à sucre Bouvrette perpétue la tradition sous la gestion de François Bouvrette, fils de Gustave, depuis 1986.
 
Le monument

Pour terminer cette chronique, je ne peux m'empêcher de vous entretenir de la visite de Louvigny De Montigny, lors du centenaire de Saint-Jérôme.

Le souvenir que la plupart des gens conserve du village, c'est le monument qui était situé au croisement de deux chemins au village de la Chapelle.

 Voici son histoire! Suite à la disparition de la Chapelle aucun autre bâtiment ne fut construit sur le site. En 1934, lors du centenaire de la création de la paroisse de Saint-Jérôme, les Jérômiens ignoraient l'endroit exact où fut construite la Chapelle. C'est ainsi que les décideurs firent ériger une stèle commémorant la naissance de la ville, plus précisément, à la croisée d'une route qui servait de raccourci (l'actuelle route 158) et du rang de la Chapelle.

 Croquis d'André Joyal

Dans cette stèle en pierres des champs, un document calligraphié par Léonna Charbonneau y fut déposé dans un vase scellé et vidé de son air. Notez qu'à l'époque, Mme Charbonneau habitait la bien connue maison de pierres (ATL) et enseignait à l'école du rang Sainte Marguerite. Ce monument d'une hauteur de 7 pieds fut instauré le 2 septembre 1934 en compagnie du Curé Geoffrion, du maire de la paroisse Wilfrid Rochon et du petit-fils de Casimir de Montigny, Louvigny de Montigny. La fanfare du collège et le Quatuor Alouette participaient à cette manifestation. Sur la plaque de bronze on pouvait y lire l'inscription qui suit : Ici se trouvait de 1821 à 1839 la première chapelle construite sur les bords de la Rivière du Nord.  Cette mission, dont est né Saint-Jérôme fut comme une première étape de la colonisation dans la région. Elle a révélé la beauté de nos Laurentides et du Nord de Montréal, et a ouvert la porte à la civilisation et au progrès. 2 sept 1934
 
La plaque fut volée dans les années 60 et certainement fondue par des vandales avides d'un revenu facile. Le monument modelé en pierre des champs fut détruit en 1972 lors de la construction de la route 158. C'est grâce à la vigilance de monsieur Maurice Toupin que fut sauvé in extremis le manuscrit inséré dans la stèle. Monsieur Toupin me relate que lorsqu'il arriva sur les lieux en compagnie de feu Henri Desjardins (fils) et de feu Camille Lorrain (frère du bien connu Ovila), le haut du monument était sectionné et que c'est avec justesse qu'ils ont pu récupérer le précieux document. Monsieur Toupin remit le document à Lucien Parent, puis ce dernier l'achemina à Paul André Forget qui le conservât dans les voûtes de la Coopérative agricole pour enfin le remettre à la société d'histoire de la Rivière du Nord.
Des pourparlers sont présentement en développement pour la reconstruction de ce monument.
 
 

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