Le présent imite souvent le passé...
Le passé prépare l'avenir !
Les premiers officiants |
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La Tribune |
Écrit par Gilles Bouvrette |
Édition du 30 Juin 2004
![]() Je suis toujours surpris de voir à quel point les yeux des gens s'allument lorsqu'ils racontent un souvenir ou un évènement qui les a marqué, et avec quel volubilité ils racontent leur histoire.
![]() Mario Nadon
Ceci dit je reviens, à la construction de la chapelle Saint Jean Chrysostome en 1821 qui accueillait les curés de Sainte Anne des Plaines. Eh bien cette semaine je vais vous parler des officiants qui vinrent y célébrer la messe
La chapelle ![]() L'abbé Pierre Grenier Créée en 1788, la paroisse de Sainte Anne des Plaines accueillit son septième curé en 1818; son nom était Pierre Grenier. Ordonné prêtre en 1816, Pierre Grenier arriva dans la région en 1818. Il n'avait que 27 ans et il en était à sa troisième cure. Tout ce que je sais de lui c'est qu'il fut utile pour la rénovation de l'église et que les habitants firent pression sur Mgr Plessis, évêque du Québec, lorsqu'en 1820 ce dernier voulut lui donner un autre poste. A cette nouvelle, les paroissiens qui n'avaient jamais fait de démarche pour garder leurs curés, signèrent une requête pour prolonger son séjour à la paroisse. La requête fut agréée et le transfert n'eut pas lieu. Il faut dire que son prédécesseur, le curé Saint-Germain, s'était plaint auprès de l'évêque qu'il y avait des désordres dans la paroisse qui le décourageait, trouvant impossible de parler à des sourds. Pierre Grenier, le premier officiant de la chapelle, fut nommé curé de la paroisse de Beauport en octobre 1823 et fut remplacé ici par le coloré curé Poirier. L'abbé Pierre Grenier est décédé en 1834 à Varennes à l'âge de 43 ans. L'abbé Isidore Poirier
En 1839, l'abbé Poirier demanda un changement de cure puisqu'il ne pouvait plus supporter l'institutrice du village, décrite comme une exaltée, hypocrite et intrigante, capable de bouleverser une paroisse. Elle avait semé la dissension dans la paroisse et le curé avait un peu perdu de sa crédibilité. En 1840, Isidore Poirier devint le deuxième curé de Saint-Jérôme; il y servit à peine un an. Il mourut à Saint-Anicet en 1857.
Dans cette période de troubles sociaux, il fit construire la première église de la paroisse et le presbytère sur le site de l'actuel parc Labelle et il s'impliqua dans l'organisation des écoles élémentaires. Il quitta Saint-Jérôme en 1840, fut curé de Sainte Anne-des-Plaines en remplacement du curé Poirier, puis devint, après quelques mois, curé de Sainte-Martine où il demeura jusqu'en 1889. Il décéda le 3 août 1894 et fut inhumé à Sainte-Martine. Première église de Saint-Jérôme qui fut construite sous la direction du curé Blyth dans l'actuel parc Labelle. Si le sujet vous intéresse, vous trouverez plus de détails sur le DVD conférence. Ce DVD raconte le village de la Chapelle en images et vous serez en mesure aussi de voir et entendre la conférence qui fut donnée à la salle Anthony Lessard de Saint-Jérôme le 27 janvier 2004. Ce DVD est en vente à la vieille gare de Saint-Jérôme et sur le site même de la Chapelle. |