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Le village de la Chapelle

 
L'histoire du village
qui vit naître la ville
de Saint-Jérôme.

La tribune de la petite histoire

Les articles parues
à l'été 2004 dans le
Journal le Nord
de Saint-Jérôme

Le Train du Nord

L'histoire du Train du Nord
Sa construction
Son retour à St-Jérôme
Toute ville devient plus vivante lorsqu'on connaît l'histoire qui l'habite Imprimer Envoyer
La Tribune
Écrit par Gilles Bouvrette   
Édition du 23 Juin 2004
On parle beaucoup de défusion ou de démembrement des villes ces temps-ci, c'est ce qui m'a donné l'idée de vous raconter ce qui suit

Saint-Jérôme fut créé il y a 170 ans.  La paroisse de Saint-Jérôme avec son étendue de ces 6 milles de front et ses 18 milles de profondeur, était bornée  par la côte Saint-Pierre (Saint-Janvier) qui était la limite de la seigneurie de Blainville.   Elle s'étendait jusqu'aux limites de l'augmentation de la Seigneurie des Milles-Iles soit aux limites actuelles du village des Milles-Iles et de Saint-Sauveur. Elle englobait aussi une partie de l'augmentation de Deux-Montagnes :  Saint-Canut et Saint-Colomban

Pas de limites

Je ne peux m'empêcher de vous citer un extrait du livre d'Arthur Buies  Au portique des Laurentides en 1891 pour vous faire part de ce qu'il percevait face à l'immensité du territoire :  «En ce temps-là la paroisse de Saint-Jérôme n'avait pour ainsi dire pas de limites. Elle s'étendait indéfiniment vers le nord. A cinq ou six milles de l'église commençait la forêt, une forêt épaisse infinie, regardée comme inaccessible. On croyait avoir atteint la limite des terres cultivables, et le "Nord" signifiait qu'il n'y avait plus au-delà de Saint-Jérôme, qu'un printemps fugitif, un été illusoire».

Il semble que le mot défusion fut inventé au Québec car il n'existe pas encore dans les dictionnaires.  Le gouvernement actuel a peut-être créé ce mot mais il n'a certes pas inventé l'action. En voici la preuve:

Les villages se sont progressivement défusionnées du grand Saint-Jérôme des Milles-Iles créé en 1834. Ils sont devenus avec le temps des municipalités, des villes.
 
 Saint-Colomban
 1836
 Milles-Iles 
 1854
 Saint-Sauveur 
 1855
 Saint -Canut
 1857
 Saint-Jérôme 
 1881
 Bellefeuille 
 1900
 Shawbridge
 1909
 Piedmont  
 1923
 Saint-Antoine
 1944
 Sainte-Anne des Lacs 
 1946
 Lesage  
 1948
 Lafontaine
 1958
 Saint-Antoine (rural)
 1971 *
              

*La municipalité de Saint-Antoine fondée en 1948 fut scindée en 1956. Les services que l'on offrait au village tel égout et aqueduc ne correspondaient pas aux besoins de ceux qui vivaient dans le milieu rural. Lors de l'expropriation de Mirabel, le Saint-Antoine rural fut entièrement exproprié et en même temps le village de la Chapelle!  C'est ainsi que ce dernier, déjà chamboulé par la construction de l'autoroute, perdit en même temps son âme et son appartenance à la ville de Saint-Jérôme dont il en est pourtant le berceau.

Re-village de Lafontaine

La semaine dernière je vous disais que j'ignorais d'où émanait le nom du village Lafontaine. Et bien j'ai trouvé la réponse à l'exposition de la vieille gare. Il s'agit de Louis Hippolyte Lafontaine alors député de Terrebonne. C'est aussi en son honneur que l'on baptisa à Montréal le parc Lafontaine, le tunnel  Louis Hippolyte Lafontaine et la municipalité de Saint-Hippolyte.Pour en savoir plus  http://www.biographi.ca

 La Saint-Jean

La Saint-Jean Baptiste arrive.  Ça me rappelle de beaux souvenirs!  Je me revois en 1978 à Saint-Antoine dans le parc de l'église. À l'époque, la société des fêtes de la Saint-Jean Baptiste privilégiait les fêtes de quartier en accordant un budget qui permettait de s'offrir différentes activités. Jean-Paul Cloutier, alors curé de l'époque avait organisé en 1977 presque seul et sans budget une première fête, ce ne fut pas un gros succès. Mais en 1978, il s'est bien repris avec un comité. Je faisais alors parti du comité organisateur, avec entre autres les Pauline Guindon, Maurice Desjardins, Bruno Labelle et Claude Bédard.
 
La fête, baptisée Antoine Fête, était programmée sur trois journées. Il y avait des activités familiales dans le parc tout l'après-midi et dans la soirée des spectacles de variétés de tout genre. Ce fut une belle réussite. Ce qui me fait le plus sourire lorsque j'y repense, c'est que ce fut vraiment le début de ma collaboration avec mon cousin l'historien Mario Nadon. Il était alors étudiant. Nous avions organisé une quête de photos des vieilles familles de Saint-Antoine avec la complicité de ma soeur Brigitte pour les reproduire en diapositives. Ce diaporama  fut présenté par le chanoine Labelle lors de notre soirée. Ce fut aussi le début d'une belle amitié et collaboration avec celui qui, au site de la Chapelle, joue le rôle d'un colon lors des visites guidées en autobus. Incertain à l'époque de sa compétence, j'ai du insister pour qu'il se produise comme animateur. Ses exploits d'animation dans le parc l'ont finalement entraîné à embrasser le métier.

Normand Desloges dans son rôle de colon du village

Je me souviens aussi d'un jeune musicien alors âgé de 12 ou 13 ans qui voulait à tout prix jouer sur la scène. Son père insistait pour qu'il puisse se produire, mais il n'était pas  prévu dans la programmation. Enfin, nous avons trouvé une manière à ce qu'il se produise et il a impressionné les gens par son aisance à jouer de l'orgue. Il s'agit de Stéphane Ménard, musicien compositeur bien connu dans la région.

Les fêtes de quartier n'existent plus. Je m'interroge si les gens ont vraiment voulu les grands rassemblements comme maintenant...  les quartiers pourront-ils se défusionner de la fête imposée ?

A l'agenda n'oubliez pas la première visite guidée en autobus le 24 Juin, le départ : Place de la gare à 13h30 et le dimanche 27 Juin toujours à la Place de la gare venez rencontrer un tresseur de raquettes à l'oeuvre.

 

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