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Le village de la Chapelle

 
L'histoire du village
qui vit naître la ville
de Saint-Jérôme.

La tribune de la petite histoire

Les articles parues
à l'été 2004 dans le
Journal le Nord
de Saint-Jérôme

Le Train du Nord

L'histoire du Train du Nord
Sa construction
Son retour à St-Jérôme
Le village de la Chapelle
La Chapelle Imprimer Envoyer
Écrit par Gilles Bouvrette   

On ignore si des offices religieux ont été célébrés au moulin, mais nous savons que Jean-Baptiste Hardy, colon de la Rivière-du-Nord, fit don d'une parcelle de terrain en 1818 sur laquelle on y bâtit une petite chapelle.
 
La chapelle, nommée Saint Jean Chrysostome en 1821, accueillait le curé de Sainte-Anne-des-Plaines pour y célébrer la messe selon son bon vouloir.  L'abbé Pierre Grenier fut ainsi le premier officiant à la Chapelle de 1818 à 1823.
 
La célébration des offices cessa en 1839 lors de l'ouverture de la première église de Saint-Jérôme, sise dans l'actuel parc Labelle.
 
Ä partir de 1842, nous ne trouvons plus de trace documentaire au sujet de la Chapelle. Quelques vestiges calcinés furent découverts lors des fouilles archéologiques de 1997.
 
Isidore Poirier Imprimer Envoyer
Écrit par Gilles Bouvrette   

 
Le deuxième officiant fut l'abbé Isidore Poirier ( 1823-1837 ). Il a desservi le territoire par voie de mission et il célébra à la chapelle la messe toutes les deux semaines à partir de 1832.
 
En 1827 il fit l'acquisition d'une maison au village qui lui servit de gîte lors de ses séjours. Tout porte à croire qu'en 1837, cette résidence accueillit le premier curé de la paroisse de Saint-Jérôme, soit le curé Étienne Blyth.
Cette maison fut revendue en 1839 à l'ancien propriétaire et eut par la suite 3 nouveaux  propriétaires.  C'est en 1867 que cette propriété fut acquise par la commission scolaire de St-Jérôme.
 
Publié dans le journal ' L'Ami du Peuple, de l'Ordre et des Lois'  on y cite un sermon prononcé par le curé Isidore Poirier dans l'église de Sainte-Anne-des-Plaines le dimanche 11 novembre 1838. Ce sermon nous informe de son intolérance face aux patriotes; en voici un extrait:  «Il faut bannir pour jamais du milieu de vos familles ce détestable mot de patriote, pour lequel vous marquez un si honteux attachement. Je ne crains pas de le dire: si vous aimez encore le titre de patriote, vous aimez votre destruction et celle de vos enfants. »      Textes colligés et présentés par GILLES BOILEAU
 
En 1840, Isidore Poirier devint le deuxième curé de Saint-Jérôme; il y servit à peine un an.
 

Pour en savoir plus voir Tribune de la petite histoire

 
Étienne Blyth Imprimer Envoyer
Écrit par Gilles Bouvrette   

Le troisième officiant fut le curé Étienne Blyth ( 1837-1840 ). Née en 1810 de parents irlandais, il reçut une éducation française. Ordonné prêtre en 1836, il fut quelques mois vicaire à Châteauguay et devint desservant à Saint-Colomban jusqu'à sa nomination à la cure de la nouvelle paroisse de Saint-Jérôme.
 
Il prodigua son ministère à la Chapelle jusqu'à l'été de 1839. Dès son arrivée, il ouvrit des registres paroissiaux. On dénote un premier baptême, celui d'une petite fille, en date du 23 janvier 1837.
Il fit construire la première église de la paroisse et le presbytère dans le site de l'actuel parc Labelle et il s'impliqua dans l'organisation des écoles élémentaires.

Il quitta Saint-Jérôme en 1840, fut curé de Sainte Anne-des-Plaines puis devint, après quelques mois, curé de Sainte-Martine où il demeura jusqu'en 1889. Il décéda le 3 août 1894 et fut inhumé à Sainte-Martine.
 

Pour en savoir plus voir Tribune de la petite histoire

 
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